çaient la comète de Halley, l’aperçurent dans le champ de l’instrument. Sa lumière était extrêmement faible. Le crépuscule, déjà assez vif, et des nuages « nous donnèrent à peine, dit M. Dumouchel, le temps de déterminer la position de l’astre avec quelque exactitude ; l’ascension droite nous sembla être de 5h 26′, et la déclinaison boréale de 22° 17′.
» Le 6 août la comète parut s’être avancée sensiblement vers l’orient, mais sa position n’a pas encore été calculée. »
La position que donne M. Dumouchel, pour le 5, diffère à peine d’un tiers de degré de l’éphéméride insérée dans la Connaissance des Tems : une telle discordance, quelque légère qu’elle soit, n’est pas probable. Au reste, la lumière crépusculaire ne sera plus maintenant un obstacle à l’observation de la comète dans nos climats, et le doute que la discordance dont je viens de rendre compte peut soulever, sera bientôt éclairci.
L’auteur de ce projet de machine comprime l’air atmosphérique avant de le laisser entrer dans le lieu où doit s’opérer sa dilatation par la chaleur. Le lieu en question n’est, au reste, qu’une combinaison de sphères concentriques.