l’eau et peu soluble dans l’alcool et l’éther. Si on la traite par l’acide sulfurique, on obtient de l’acide benzoïque et du sulfate d’ammoniaque ; avec la potasse, la benzimide donne du benzoate de cette base, et il se dégage de l’ammoniaque ; avec l’acide nitrique et l’alcool elle forme de l’éther benzoïque et du nitrate d’ammoniaque. Sa composition, qui peut être représentée par la formule suivante, rend très bien compte de ces réactions :
Il suffit, en effet, dit M. Laurent, qu’elle puisse décomposer 2 at. d’eau, pour régénérer de l’acide benzoïque et de l’ammoniaque dans les proportions nécessaires pour former du bibenzoate d’ammoniaque.
MM. Wœhler et Liebig, ajoute l’auteur, ont fait voir que toutes les combinaisons benzoïques renferment un radical commun, auquel ils ont donné le nom de benzoyle ; mais jusqu’à présent on n’est pas parvenu à l’extraire.
En traitant, par le chlore, la benzoïne qui est isomère avec l’essence d’amandes amères, il se dégage, dit M. Laurent, de l’acide hydro-chlorique, et l’on obtient le radical benzoyle.
C’est un corps neutre, très bien cristallisé, insoluble dans l’eau et très soluble dans l’alcool et l’éther. Il renferme
Si l’on représente la benzoïne par et l’essence d’amandes amères par , on doit avoir, conformément à la théorie des substitutions, les réactions suivantes avec le chlore :
Benzoyle.
Chlorure de benzoyle.
M. Dumouchel, directeur de l’observatoire du collége romain, écrit à M. Bouvard, à la date du 6 août 1835, que la veille, c’est-à-dire le 5 août, à 0 heures 20 minutes sidérales, lui et M. Vico, son collaborateur, ayant dirigé leur grand télescope vers le point du ciel où les éphémérides pla-