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cuivre, on en prend un en zinc, la charge négative du collecteur en est augmentée.

» Si l’on retourne l’appareil intérieur de manière à placer le côté cuivre sur le collecteur cuivre, il n’y a qu’un très faible effet positif ; mais si ce collecteur, est remplacé par un disque en zinc, le contact isolé du condensateur cuivre avec le collecteur zinc, donne alors une charge notable d’électricité positive sur ce dernier. L’intensité positive est toujours inférieure à l’intensité négative de l’expérience précédente ; cette prédominance de l’électricité négative se retrouve dans toutes les expériences d’électricité statique, et la cause ne peut être douteuse pour nous.

» Je ne puis rapporter toutes les combinaisons que j’ai faites avec ces plateaux, isolés ou non, tournés dans le même sens ou dans des sens opposés, placés au-dessous, au milieu ou au-dessus des plateaux condensateurs ; mais toutes se résolvent à faire reconnaître que les disques en zinc, quoique mis à l’état naturel par un conducteur permanent jusqu’au sol, sont dans un état d’électricité statique autre que celui des disques en cuivre auxquels ils sont soudés, puisque le voisinage du zinc fait prendre au collecteur cuivre un état négatif, au détriment du condensateur avec lequel il est mis en communication par un fil isolé : et, contrairement, le côté cuivre placé sur le collecteur cuivre ou zinc, fait prendre à ce dernier de l’électricité positive.

» La longueur de cette lettre ne me permet pas de rapporter aujourd’hui d’autres faits sur l’or et le platine, sur l’intensité et la quantité électrique et quelques faits nouveaux sur la cause des phénomènes statiques ; j’aurai l’honneur de vous les soumettre dans une prochaine communication. »

Astronomie.Extrait d’une lettre de M. de Pontécoulant à M. Arago, concernant, d’une part, le désaccord qui paraissait exister relativement à l’action des petites planètes, entre les calculs des perturbations de la comète de Halley exécutés par M. de Pontécoulant et ceux de M. Rosenberg, et de l’autre, l’influence qu’une petite et dernière correction dans la masse de Jupiter, a exercée sur la détermination de l’instant du passage au périhélie.

« En revoyant mes calculs, je n’ai pas tardé à reconnaître que la contradiction qu’on suppose exister entre M. Rosenberg et moi, n’était qu’apparente, et qu’au contraire ses résultats s’accordent parfaitement avec ceux que j’ai obtenus de mon côté. En effet, on doit observer que M. Rosen-