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Le principe sur lequel repose la construction du premier, consiste en ce que la pelote doit porter sur l’anneau inguinal seulement, et en dehors de son pilier interne.

Dans le second, la force ne doit agir ni contre le corps du pubis, ni contre la partie du muscle droit qui se fixe au pubis ; mais elle doit être dirigée vers l’anneau herniaire, et s’exercer de dehors en dedans et de bas en haut.

Une partie de la lettre de M. Thomson a pour objet de revendiquer, par rapport à la lettre de M. Malgaigne, lue dans la séance précédente (V. ci-dessus, p. 324), la priorité du principe sur lequel est fondée la construction du premier de ces deux appareils.

M. Malgaigne écrit de nouveau, de son côté, pour justifier les droits qu’il croit avoir à cette priorité. Sa lettre est renvoyée à l’examen de la même commission que le mémoire de M. Thomson.

Paléontologie.Lettre de M. Férussac sur l’origine et la nature des Bélemnites.

L’auteur commence par rappeler le passage suivant d’une lettre de M. Agassiz, insérée dans Neues Jahrbucher für mineralogie und geognosie de M. Leonhard, 2e cahier de 1835, page 168. Ce passage de la lettre de M. Agassiz est ainsi conçu :

« J’ai découvert que les fossiles appelés par les paléontologues, à tort ou à raison, onychoteuthis prisca, avec leur sac d’encre, comme Zieten les a figurés sous le nom de loligo, ne sont que le prolongement antérieur d’une bélemnite de l’espèce appelée ovalis. Un échantillon de la collection de miss E. Philpot, à Lyme Regis, m’en a donné la preuve patente. Les bélemnites ont donc pour prolongement alvéolaire la plaque appelée, à tort ou à raison, onychoteuthis, et ont dans leur intérieur le sac d’encre d’une sepia. Donc les bélemnites ne se distinguent des seiches que par un développement plus grand de la pointe du bord supérieur de l’os des seiches. »

M. de Férussac communique ensuite les nouveaux détails qu’il a reçus de M. Agassiz relativement à cet objet important ; mais avant d’en venir à ces détails mêmes, il expose les observations suivantes :

» M. Zieten et d’autres naturalistes allemands ont donné le nom de loligo à des os de seiches fossiles, au lieu de les appeler sepia, ce qui a induit en erreur les personnes qui n’avaient pas vu ces fossiles ou leur figure, et leur a fait croire qu’il s’agissait de cette lame cartilagineuse que l’on a