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lui ont été adressés en sa double qualité de président de l’Académie de Besançon et de préfet du département dans lequel est né Cuvier.

M. Théodore Virlet rend compte d’un halo et d’un arc-en-ciel lunaire qu’il a observés dans la soirée du 30 septembre dernier.

L’Académie accepte le dépôt d’un paquet cacheté adressé par M. Deleau jeune, et ayant pour objet la description d’un appareil de chirurgie.

M. Leymerie transmet un nouvel extrait de son livre intitulé : La Médecine révolutionnée par les sciences exactes. Ce nouvel extrait est renvoyé à l’examen de la même commission que les précédens.

M. Sellier écrit au sujet de la lettre de M. le capitaine Baudin, lue dans la séance précédente (voyez ci-dessus, page 254).

M. Lauzeral adresse un supplément aux tables qu’il a déjà présentées, et par lesquelles il s’est proposé de faciliter les calculs numériques. Ce supplément sera examiné par la commission qui doit rendre compte du mémoire principal.

MÉMOIRES PRÉSENTÉS.
Chimie.Analyse de quelques composés de tungstène ; par M. Malaguti.
(Commissaires, MM. Thénard, Dumas, Robiquet.)

L’auteur a reconnu la composition d’un oxide bleu de tungstène, qui offre une composition toujours identique ; ce à quoi l’on n’était pas parvenu jusqu’ici. La composition de cet oxide est telle qu’il doit être considéré comme intermédiaire entre le protoxide de tungstène et l’acide ; de telle sorte que le rapport qui existe entre l’oxigène des trois composés oxigénés de tungstène, est comme 1 – 1 – 1 .

L’auteur s’est occupé ensuite de vérifier l’analyse du protochlorure et du perchlorure de tungstène, analyse déjà déduite, comme on sait, de la manière dont ces deux chlorures se comportent avec l’eau ; et il a trouvé que l’analyse supposée était d’accord avec l’analyse expérimentale.

Il a aussi analysé le chlorure rouge, lequel est tout-à-la-fois remarquable et par l’analogie, et par la différence qu’il présente avec le perchlorure. Il lui est analogue, comme on sait, en ce que le résultat de sa décomposition par l’eau est le même que celui du perchlorure ; et il en diffère par une foule de caractères, soit physiques, soit chimiques, au point qu’on l’avait supposé isomérique avec ce perchlorure.