continuant un certain temps l’action de l’alcool bouillant, la couleur brune se fonce encore davantage, et il reste, enfin, un résidu qui est brun et tenace.
» 2o. L’éther, à la température ordinaire, ne le dissout que faiblement, mais la partie dissoute par ce liquide est d’une autre nature que celle qui l’a été par l’alcool, et communique à l’éther une couleur jaune. Après avoir long-temps digéré, la partie non dissoute devient presque incolore et feuilletée. En ajoutant de l’alcool à la dissolution opérée par l’éther, ce que ce dernier avait dissous se précipite presque complétement. Soumis à l’action du feu, ce précipité entre en fusion à une température assez basse et fait sur le papier des taches semblables à celles qui ont été produites par les huiles grasses.
» 3o. Parfaitement soluble dans l’huile de thérébentine ; formée dans des proportions déterminées, cette solution se coagule par refroidissement.
» 4o. Point de saponification avec les alcalis.
» 5o. L’acide sulfurique charbonise ce fossile, mais incomplétement déjà, à la température où ce dernier entre en fusion.
» 6o. Ce corps ne s’enflamme point à l’approche d’une bougie.
» Il faut donc le ranger parmi les corps gras solides. Il ne se distingue de la cire que par quelques caractères de peu d’importance. »
Il résulte du rapport de M. Larrey, que la jambe artificielle de M. Mille ressemble de tout point à celles dont M. White de Manchester a publié la description ; qu’elle ne peut d’ailleurs être utile qu’à ceux qui ont subi l’amputation du membre au-dessus des malléoles, opération accompagnée de beaucoup d’inconvéniens et d’insuccès. Cependant, comme M. Mille paraît doué d’un esprit d’invention remarquable, il sera invité à continuer ses recherches.
Ce rapport avait été demandé par M. le Ministre de l’intérieur. Tous les moyens de ventilation des divers étages de la prison, et surtout des cellules