Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 001, 1835.djvu/24

Cette page a été validée par deux contributeurs.

tiques, se détournent un peu de leur trajet ordinaire pour prendre une direction plus verticale, devenir charnues et former les fibres ascendantes et descendantes qui constituent le muscle appelé droit de l’abdomen.

2o.Chaque muscle pyramidal est formé par un certain nombre de fibres des tendons aponévrotiques des muscles grands et petits obliques, et par des fibres tendineuses situées au bord interne du muscle droit de l’abdomen. Toutes ces fibres s’entrelacent vers la ligne médiane, et deviennent charnues pour constituer le muscle pyramidal.

3o.Les aponévroses qui couvrent les parties charnues des muscles abdominaux, et celles qui se trouvent situées entre les parties charnues de ces muscles, de même que le fascia transversalis, sont formées par des extensions fibrillaires des tendons aponévrotiques des muscles correspondans.

4o.Enfin, toutes les aponévroses d’enveloppe des membres sont également formées par des tendons aponévrotiques des muscles des extrémités.

À ces propositions sur la formation des muscles abdominaux et des aponévroses, nous en ajouterons deux autres : la première sur le système nerveux, la seconde sur le système artériel.

1o.Le nerf obturateur fournit à l’articulation coxo-fémorale et à l’articulation du genou, des branches qui se distribuent très finement sur les membranes synoviales.

2o.Les artères et les veines mésentériques, ont leur tunique moyenne formée de deux séries de fibres, dont une circulaire et interne, l’autre longitudinale et externe.

Voyage à la recherche de la Lilloise.M. de Freycinet communique une lettre qu’il a reçue de M. Gaimard, chirurgien-naturaliste de la Recherche, datée d’Olafsvik (Islande), le 4 juillet 1835, et dont nous transcrivons l’extrait suivant :

« Me voici maintenant dans le golfe de Breedebugt, où l’on avait dit que s’était perdue la Lilloise ; je puis vous affirmer qu’il est absolument impossible qu’un navire se perde en ce lieu sans que les habitans en aient connaissance. Je pense donc que le bâtiment de M. Jules de Blosseville se sera perdu en se rendant sur les côtes du Groënland, et peut-être même près du cap Nord de l’Islande, en cherchant à se rendre à cette destination. Pour vérifier cette présomption, M. le capitaine Tréhouart, à bord de la Recherche, et moi par terre, nous allons nous rapprocher de ce dernier