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son Calcul des Dérivations. Les deux ouvrages ont été publiés à la même date, ainsi aucune discussion de priorité ne pourrait s’élever ; au surplus, si l’objet est le même, les procédés sont différens. Brinkley attache une importance toute particulière aux théorèmes qu’il a trouvés pour déterminer les différentielles des divers ordres per saltum, c’est-à-dire sans passer par la série des différentielles des ordres moins élevés. Pour rendre les avantages de sa méthode évidens, il l’applique à un grand nombre de problèmes déjà traités par d’autres géomètres.

Sur les orbites que les corps décrivent quand ils éprouvent l’action d’une force centripète dont l’intensité varie suivant une puissance quelconque de la distance.
(Lu à l’Académie royale d’Irlande le 9 mars 1801 ; imprimé dans le tome 8
de ses Transactions.)

Ce mémoire peut être considéré comme un très bon commentaire des 8me et 9me sections du premier livre des Principes. Brinkley y signale les erreurs que Frisi et Walmesley avaient commises en traitant la question si délicate du mouvement des apsides. Il ne fait pas encore usage de la notation leibnitienne des différentielles.

Sur la détermination d’un nombre indéfini de portions de sphère, dont les superficies
et les volumes sont en même temps assignables algébriquement.
(Lu le 2 novembre 1801 à l’Académie de Dublin ; imprimé dans le volume 8
des Irish Transactions.)

Le célèbre problème que Viviani proposa en 1692, avait pour objet la détermination d’une certaine portion de la surface de la sphère, ou si l’on veut, d’une certaine étendue de voûte à forme sphérique, dont la superficie devait être exactement assignable. Dans un mémoire qui fait partie de la collection de Pétersbourg pour l’année 1769, Euler traita une seconde question, celle de la voûte cubable. Bossut remarqua plus tard (voyez Mémoires de l’Institut tome 2) que la construction de Viviani pour la voûte hémisphérique quarrable, donne en même temps une solution du problème de la voûte hémisphérique cubable. Dans le mémoire dont on vient de lire le titre, Brinkley établit qu’on peut obtenir un nombre indéfini de portions de sphère qui soient à la fois quarrables et cubables. Le théorème de Bossut est un cas particulier de la solution générale donnée par le géomètre de Dublin.