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« En jetant les yeux sur ce tableau, dit M. Demonferrand, on est d’abord frappé de la grande supériorité numérique des décès masculins sur les féminins dans l’enfance ; le rapport des deux mortalités est pour la première année  ; au contraire, depuis vingt-sept ans jusqu’aux limites de la vie, les décès féminins sont plus nombreux que les décès masculins.

» À l’âge de la puberté, ajoute l’auteur, de 13 à 18 ans, les décès des filles sont plus nombreux que ceux des garçons ; mais pour ces derniers la période de 19 ans à 27 est très dangereuse. La même époque présente une élévation dans le chiffre des décès féminins, mais beaucoup moindre proportionnellement. À partir de ce maximum, le nombre des décès reste à peu près constant dans les deux sexes jusqu’à 40 ans ; il augmente ensuite graduellement jusqu’à 74 ans, terme à partir duquel le nombre des décès décroît sans interruption, parce que le danger de mourir dans l’année augmente moins rapidement que la population ne diminue. »

NOMINATIONS.

M. Dumas, actuellement absent de Paris, sera remplacé par M. Chevreul dans la commission nommée, sur la demande du Ministre de l’Intérieur, pour analyser les eaux de Bordeaux. Cette commission ayant à examiner aussi diverses questions d’hydraulique, s’adjoindra MM. Girard et Poncelet.

M. Robiquet est prié de se réunir aux commissaires qui doivent faire un rapport sur le projet de maison centrale de détention de Limoges.

La séance est levée à 5 heures.

A.