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selon qu’ils possèdent un cœur ou en sont dépourvus, en Cordata et Vasculosa. Dans ceux-ci, les vaisseaux ne présentent pas de pulsation ; le mouvement rapide du liquide est souvent favorisé par l’oscillation des parois internes des vaisseaux. L’organe digestif est ou unique (simple), comme dans les Tubulata, ou divisé et multiforme, comme dans les Racemifera, dont la dernière classe, à cils vibrans et hermaphroditisme presque toujours visible, offre les Polygastrica, ou Infusoires.

» M. Ehrenberg a eu occasion, dans le cours de deux expéditions (l’une en Syrie, en Nubie, à Dongola et à la mer Rouge, l’autre dans le nord de l’Asie et à la mer Caspienne), d’observer un grand nombre d’organisations. Il a continué ses recherches microscopiques sans relâche en Europe ; mais il ne présente son Tableau général que comme un essai susceptible de perfectionnement et de développement successifs. »

Embryologie.Anatomie de l’œuf humain.

M. Velpeau répond aux objections qui ont été dirigées contre lui, dans la séance précédente, par MM. Coste et Thomson. Il maintient que le produit de conception présenté par M. Coste, est un produit tout-à-la-fois altéré, et plus avancé que quelques-uns de ceux que lui, M. Velpeau, a déjà décrits. Il soutient, au reste, que ses deux adversaires se sont entièrement mépris sur le vrai sens de la plupart de ses opinions, au point qu’ils vont jusqu’à lui en attribuer de totalement opposées à celles qu’il a, comme, par exemple, que la vésicule ombilicale se trouverait dans la cavité de l’amnios, chose qu’il n’a jamais dite, etc. Sa lettre est renvoyée à la commission qui doit prononcer sur les diverses pièces relatives à cette discussion.

Voyage à la recherche de la Lilloise.Extrait (communiqué par M. de Freycinet) d’une lettre de M. Gaimard, chirurgien-major de la corvette la Recherche, en date de Cherbourg, 17 septembre 1835.

« Notre voyage est terminé, et le peu d’empressement que j’ai mis cette fois à vous écrire vous indique déjà que le but principal de notre expédition n’a pas été atteint. Je dois cependant vous faire part des recherches que j’ai faites depuis que j’ai laissé Olafsvik, ville d’où je vous écrivis la dernière fois. (Voyez page 24 du Compte rendu de la séance du 10 août.)

» Après avoir quitté ce lieu le 7 juillet, je visitai toute la partie méri-