Ces résultats diffèrent, à plusieurs égards, de ceux qui ont été déjà publiés. Ainsi, par exemple, M. Lehmann fait remarquer que d’après l’éphéméride calculée par M. Boguslawski sur les élémens elliptiques de M. de Pontécoulant, la comète serait à sa moindre distance de la terre, le 6 octobre, tandis que, suivant lui, le passage de l’astre par le point de cette moindre distance n’aura lieu que le 19 du même mois[1]. Cette différence est importante ; car le 19 et le 6 octobre correspondent, le premier de ces jours à une nouvelle, et le second à une pleine lune. Si l’éphéméride de M. Lehmann est exacte, la comète se verra bien plus éclatante qu’on ne devait l’espérer.
Passage au périhélie |
1835. avril, 3,4476 temps moyen de Greenwich. |
Longitude du périhélie |
204°.19′.33″ |
Comptés de l’équin. moyen de 1835. | |
Nœud |
59°.4′.12″
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Inclinaison |
9°.1′.56″ |
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Log. de la distance |
0,3140222 |
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Sens du mouvement |
rétrograde. |
Ces élémens ont été calculés par M. C. Rumker.
Antiquités égyptiennes. — M. Richard, capitaine de corvette en retraite, écrit qu’il a trouvé, dans les phénomènes d’équidistances lunaires, les moyens d’expliquer naturellement ce que les monumens égyptiens renferment de plus extraordinaire. « Tout le ridicule qu’on voudra, dit-il, si je me trompe ; un peu de justice si je dis vrai. Voilà ce que je demande. »
M. Richard sera invité à envoyer son mémoire.
- ↑ Une éphéméride, calculée par M. Bouvard, sur des élémens obtenus aussi par M. de Pontécoulant, donnait le neuf octobre pour la date de la moindre distance de la comète à la terre.