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tion à la vie. — Ni littérature, ni histoire. — Sur ce dernier point, Rousseau s’est rétracté dans les Considérations sur le gouvernement de Pologne. — Les langues anciennes, une inutilité. — Étude de la nature. — Astronomie, physique. — La géographie sans cartes. — Emile à quinze ans : plutôt « instruisable » qu’instruit. — Éducation de la volonté. — Émile élevé dans la liberté. — Rendre l'enfant heureux. — Émile sait pourtant souffrir. — Initiation aux sentiments sociaux. — Émile philanthrope. — Rousseau n'a pas écrit directement pour le peuple, mais il a pourtant préparé l’instruction populaire. — Qu’il a voulu élever « l’homme en soi ». — Insouciance à l’égard des éducations professionnelles. — Que l’esprit pratique se réveille parfois chez Rousseau. — Voyages d’études à l’étranger. — Emile apprend sur place deux ou trois langues vivantes|page= 51-74}} {{table|titre= V. — Éducation de Sophie, la femme idéale. — Le traité tourne au roman. — Sophie n’est pourtant pas tout à fait un être imaginaire : elle a existé. — Erreurs de Rousseau dans ses vues sur l’éducation des femmes. — L’éducation de Sophie est le contrepied de celle d’Émile. — Subordination de la femme à l’homme. — Rousseau n’admet pas l’égalité des sexes. — Psychologie incomplète. — Les défauts de la femme. — Ses qualités. — La femme doit rester femme. — Rousseau n’est point féministe. — Instruction bornée de Sophie. — « Enseignement ménager. » — Les travaux à l’aiguille. — La jeune fille doit fréquenter le monde. — On lui enseigne la religion de bonne heure. — La femme doit penser, pour remplir ses devoirs d’épouse et de mère. — Sa personnalité un peu oubliée.