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originelle. — Affirmations absolues. — Pessimisme à l’égard de la société : optimisme à regard de la nature. — Il s’agit de refaire l’homme naturel. — Par suite, éducation négative, jusqu’à douze ans. — Aucune discipline morale. — Aucun enseignement didactique. — Paradoxes sur paradoxes. — Ni châtiments, ni récompenses. — L’enfant soumis à la nécessité des lois de la nature. — Suppression de l’autorité des parents et des maîtres : erreur capitale de Rousseau. — Éducation inactive, expectante. — Isolement anormal d’Émile. — Scènes arrangées. — Artifices de composition. — Malgré ses contradictions, Rousseau est un apôtre de l’éducation domestique. — Éloge de la vie familiale. — Le devoir de l’allaitement maternel. — Obligations des pères. — Un autre paradoxe : éducation successive. — Scission factice de la vie de l’enfant et de l’adolescent en trois périodes. — Vues justes sur les caractères propres à chaque âge. — Faut-il traiter l’enfant en homme ? — Ajournement injustifié de l’éducation morale. — L’éducation religieuse retardée jusqu’à l’adolescence. — La Profession de foi du vicaire savoyard. — Ce que la Nature, si elle prenait la parole, pourrait justement reprocher à Rousseau|page= 23-50}} {{table|titre= IV. — Les vérités durables de l’Émile. — Éducation physique. — Prescriptions minutieuses sur l’hygiène de l’enfance. — Importance des exercices corporels au point de vue moral. Éducation en plein air. — Emile apprend un métier manuel : pourquoi ? — Éducation des sens. — Les choses, les choses ! — Exercice du jugement dans les intuitions sensibles. — Programme d’études utilitaires. — L’art d’agir. — Nécessité d’adapter l’éduca-