Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/264

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
104
LES PANTINS

Ne crains pas de sort cruel :
Tu pourras remuer la fesse
Dans un autre taudion
Où l’on chérira ton con.

Ta mère, brave maquerelle,
Chargée de ton beau destin,
Promènera sa putain
Comme une garce nouvelle,
Et bientôt le chaud plaisir
Contentera ton désir.
Adieu donc, jolie bougresse,
L’honneur de notre bordel.

le compère mathieu.

Ces adieux sont énergiques, et bien dignes du fouteur qui les a faits… Mais quelle est cette bamboche ?

boitte.

C’est un vétéran qui vient prendre congé de vous et de la compagnie ; jadis pantin d’Audinot, puis musicien d’orchestre et