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LES PANTINS

ce moment. C’est dans ce pavillon que j’avais loué à Belleville, sous le prétexte de ma santé, et dont l’entrée vous était interdite, que je passai avec l’abbé les plus chers instants ; là, notre unique occupation était de foutre. Ah ! mon cher mari, vous vous seriez extasié en voyant mon cher Beaunoir, sous le costume d’un abbé voluptueux, glisser son index libertin dans mon clitoris, et baiser avec ivresse toutes les parties de mon corps. Tous les feux de l’amour étaient dans ses yeux. Je le pinçais, je le mordais amoureusement, et lorsque par son moyen j’avais bien et dûment déchargé, je le branlais alors par reconnaissance. Des torrents de foutre inondaient le théâtre de nos caresses lubriques, et nous nagions l’un et l’autre dans une mer de délices.

nicolet. Vous êtes une grande coquine ; mais je