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LE COMPÈRE MATHIEU

À SES PÉNITENTS.



C’est à vous, viles putains, infâmes maquereaux, misérables farceurs, indignes cabotins, qui avilissez la scène par votre présence lascive, votre immodeste jeu et vos regards effrontés ; c’est à vous, dis-je, que je dédie cette compilation de vos sottises. C’est en vous arrachant le masque dont vous vous couvrez impudemment, que j’espère recevoir le prix de mes peines.

Je n’ose me flatter que vous avouerez la confession que je révèle au public, de vos goûts libertins, de vos lubricités, de vos