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cequu’,dansmapensée,estLeplusbeaucomplémentqu’onpuissefaire, lorsqu’ils’agitdu chef-d’oeJUivre deRossini. Quin’ajamaisvu, nientendu,M.VanniMarcouflc, souslestraitsdeBasiolie,nepeutimaginerla perfectionqu’apporteà ce rôlenotre Rramdcomédienchanteur.Ilafaitdubâtardde Ttartuffeun êtremi-grotesqueet mi-sinistre, quiestbien.,à monsens,la pliusadmirable réalisationdel’insinuantprêcheurdelacalomfide. Unetellecréationrelèveduplusgrand artetmériteraitou’onla donnâtenexemple. M.Luk#TavecohiaréunitenBarthotolesCassandreet lesArnolphedier-anciennecomédie.’ li fittididubarbonuntypeclassiqueetdepure traditionitalienne,avecbeaucoupdetaJentet MmeLouiseBéonats’estfaitapplaudirégalementdansle rôletrèsmesurédelaservante OBerta. Lepublic,’-fortnombreux,a faitplusieurs ovodem,tantaua :interprètesqu’auxexécutantsetà M.MwanzooiJ.unchefd’orchestre qui9aitdonneràtoutepartitionsavraiesaveur et àcelLe-ci,enparticulier,toutsonespritet savivacité. LeBarbierdeSéville,jouédanslescurieux décorsdeMLiOcbsé.,serviadmirablement par idesinterprètesde tout premierordre,des fcJïœuirsimimitebltes, unorchestrequine craint (poinitde rivalité,voilàvraimentunspectacle qtuitermineenbeautéetengaîté,cettesaison angtohaméricaine qu*n’esitqueleprélude,espérons

  • ])»,

d’uneentreprised’artd’unintérêt toujoursgrandissantet digned’êtresoutenupar la sociétédilettantedeParis. -,i,n STEPHANEcftinBIJOUX eA-0. Se servirdudépilatoireinoffensifTyrbé.Détruitlaracine, 4r. Perrault(MétroLouvre.) 1 BONCONSEIL. U.F.A. M. Desartistesse faisantinscrireaustudiode l’Uniondes Femmesartistesmusiciennes, samedidlernier,ointdIotmé.au publiclagrande joie ;artistiquedelesentendrelorsqu’ellesont auditionné. Trèsremarquable,MileLiaureBerge,du. Grande-Théâtre deLyon,faicond’uneétendue admirable,acclaméedansle gramdair de Sigurdetceluid’Hérodiade,etM.Vysart,barytondè. -graniqevaleur,quichanoo’l'auditoire avecl’airdeLaBasocheetLeRoideLahore. LERENCHÉRISSEMENT DELAVIE Chacunleconstateetle subit ;c’estla-grande préoccupation actuelle. PMais’combiien surtoutpeuventàbondroits’en alarmer,ceuxpourquil’heuredelaretraitea sonnéet quin’ontplusà compterdésormais quesuficproduitdeleurséconomies ! Larenteviagène,en leur.fournissantLe moyend’augmenternofaiblenient leursrevenus, geiut,.seul’elieurpermettredefairefaceà cette. inévitablemajorationdesdépenses. Ilstrouverontà lafoisun intérêtrémunérateure. tunesécuritéabsolueens’adressantà la Nationale-Vie (Entrepriseprivéeassujettie aucontrôledieL’Btat) ;qui,notammentparses réserves’libres,*constituéesaucoursdeprès d’unsiècledegestionéconomeet prudente,se placeau premierrangdetouteslescompagnies. Envoigratuitde tarifset renseignements. S’adresser, à Paris,au siègesocial,2, rue Piiïlet-Wilil, ouiauofbureauxdequartieretchez lesagentsgénérauxenprovince. PAfflSeDepi MA- D INFORMATIONSM AUJOUKDHUÎ Ettmatinée : AuJARDIN DEPARIS,4Î" h.,ThiTtugo, Lesmeilleursprofesseurs.A 8 A.et demie, concertpromenade,danses,attractions. Ensoirée : A la GAITÉ-LYRIQUE, à 8 h. 114,première représentation (àcethéâtre),deBoccace,opéracomiqueentroisactes, deChivotetDura,musiquede Suppé. (Noslecteurstrouverontleprogrammeà la sixièmepage). Entre Cour et Jardin SONARRIVÉE. Amotscouverts,commeensecret,onannonçaitdernièrement queM.Edmond’Rostand arriveraità Parislaveilledela,«représentation donnéeenl’honneurdieM.Antoine. L’auteurdeCyranodeBergeraca devancé iladateqJUJiavaitétéfixéeprimitivement

ilprenaitvendredile

rapidepourParisetarrivait avant-hierdanslacapitale. Loindela villa« Amaga»,il vapouvoir profiterà Parisdescharmesqu’offrecettemille en cettefinde printemps.Envenantdela garedeLyonet ensuivantlesboulevards,il a vuavecplaisirsonimmortelCyranotenir l’affichede la Porte-Saint-Martin avecM. CharlesLeBargy. Ilestvenuà Pansayantdanssonportefeuillelesfeuilletsdelapiècede versqu’il diralui-mêmeà la grandesoiréedonnéeen l’honneurd’AndréAntoine,et, certainement, avecMM.Hertzet Coquenn.,il parleradeLa DernièreNuitdeDonJuan. M.EdmondRostandestaccompagné deMme Rosemonde GérardetdeM.MauriceRostand. LESOUFFLEUR. AL’ÊXPOSITION DEPORTRAITS D’ACTRICES Une heure demusique et poésie Dernierjourdet’Exposition. - Lamatinée commencera à 4 heureset demieprécises. GalerieHessèle,16,rueBalzao. Voici’leprogrammequia étécomposépour la matinéesupplémentaire rqui aura-lieuaujourd’hui :

,., 1.M.PierreVermeuil,derApoMo : a) Apaisement, Beethoven ;b)L’InvitationauVoyage, Duparc.—2 :MmeAubert,deCovent-Garden

a)LeSonducOr,b)LaFêteduBlé,.Pierre Hermant ;aupiano,l’auteur.—3.MileMargueriteGropeanoa ) Capriccio,Moszkowski ; b)Romance sansparole,GabrielFauré ;c)Rhapsodiehongroise, Liszt.— 4. MlleYvonne Gain,del’Opéra :a) Rosée,b)RetourdeVêpres, c)LaNymphedelaSource,Henri-Bus., sler ;aupiano,l’auteur.—5.MlleYvonneGail, del’Opéra,etM.Francell,del’Opéra-Comique

a)DansleJardindel’Amour,b)RobinetMarion, HenriBusser. :surdespoésiesdeGabriel Vicaire ;aupiano,Fauteur.—6.MileDevoyod, ~’=h Comédie-Française : p,cyé-, ;ies. - 7.Mlle GéniaForesta,del’OpéraImpérialdeSaintretwrsbourg, accompagnée parMilleThérèse Durozier-Mélodiesrusses.—8.M.Ballet,du Trianon-Lyrique

a)Ronded’Amour,Chaminade ;

b)ProloguedePaillasse,L’eoncavallo. Oncoowmntera à ;qqrtmffiiffréset".oèIeœiè !q précises..• Noc»rappelonsàno$-lecteursque"sl’e&posi-^ tion deRachel^à.Sara’h'BierftbaTdt^* âfrtertmae* aujourd’hui. LE CAFÉCONCERTSUR LA BUTTE Poulbot-Saint»Vallier et sa troupe C’estuneidée’toutà taitafftusafttequ’aeue Poulbotdemonterunspectaclequisoitd’un boutà l’autre.une.parodiieducafé-concert. Nonpasunecharge,niune-caricature. Labouffonnerieexagéréeétaitbieninutile-.. L’observation exacte,unpeurailleuseet très .bonenfantsufHsattampJemûot.Touslesgenres , Fn,Haut,enPieiitrot,lesbrasencroix : M.Cheval Ausectmdplan,cîegauofleàdroiteM.Allard,MmeCheval,M.Ternois,MmePoulbot,MmeData. , .bande,M. Plé,M.Félix,MmeA.Poulbot. Ailpremierplan,degaucheàdroiteM,Poulbot,M.Dumortier,M.A.Poul,bot. étaientreprésentés,.depuisie comiqueinnocentjusqu’àlà gommeuse,enpassantparle quatuortoulousain,composédecinq,chanteurs, lepaysanrigoloet lesexcemtriqueSj .,et,,pow, donnerplusdesaveurencoreà cettefête,on, luiconservauncaractèrestrictementlocal.Les ! acteurshabitaienttouslaruede l’Orient,ou lesruesavoisinanités,commeaussilesspectateurs, et dansla revuefinale,onne blagua queMontoartre. C’estune soiréedonton,Siesouviendra longtemps.Làsalleétaitpleined’unpublic grouillant,agité,mouvementé,interpellantles. aotaurset reprenantlesrefrainsenchœ.wr. Dansuneloge étaituniroinègre,quiressemblaitétrangementà EdouardBernard’,accompagnéd’uncolonelde la maisonmilitaire, dontla barbeblanchesemblaitêtre, celle,de RoMand.Dèsleleverdurideau,lagaieté :la’ pimafollesemanifesta.OnacclamaCheval enchanteftirde genre,et A.Poulboten diseuràvoix ; BobSykesfutsuccesaivement un duettisteet unetrépidantegirl ; Félixchanta desgaudrioles,et ensuitedieschansonspatrior titqu.es ;Allardfutunjoyeuxtroupierde la classe,et Dum6rtiiéruninénarrablechanteur mondaifetuneharitièUrcosmopolitetrès-suir^p-enant. Onvitensuit©Th.Moreanen. paysan dgolo ;RachelPaulbàtsusurrad’.âimâbileà. gri- vois&riës !: OinS,.âccîiama :Gentyen caporal-tambqur. Gefttya unejoliebaguettedetaîftbotir auboutdesoncrayon.AvecJeanFalké,ils exécutèrentunnuméroexcentriquetoutà fait admirable.Delalande,en femmeà barbe,déchaînal’enthousiasme, et QuandPoulbotparut en Dranem,ce futdudélire. Maisonnefitpasquerire ;onjouaundirame, undrameterrifiant,Le Crimed’àcôté, deJean,,Meiudirot,qui« porta» si bien-pends-toi. MaxMaturey

! —qtu’unespectatrice 

piquaunecrise de.nierfs.Ilétaitjouéà la perfectionparMmePoulbot,quicomposaune vivantesilhouettedefilile,parAndréPoulbot, quitriomphad’unrôle ;difficile,etparPoulbot, Souteneursanglantet trèsimpresaonnant. Toiftelatroupereparutdiansla revueRemettez-nous ça ! avecJeanMeudrot,Ternoiset Plé.MmeChevalfuitadmirable,et-Allard,très élégantcompère.• , Cefutmerveillede voirla gaieté,-la’crâne-Hede tous.surtoutqnec’étaitIg,premièrefoi~ qu’ilsmontaientsurunevraiescène,et, seul, leehefd’orchesitreet. ;sesmiusiciens,qui,pourtant, étaientdesprofessionnels, nefurentpas toujoursàla’hamteurde leurtâche. Cettereprésentation, étaitdonnéeaJtJIprofitde ; l’Orphelinatgénéralde France ; onnesaurait p’amusermieuxenfaisantautantdebien. ANDRÉWARNOD. "f{UN",’A :IR.EM,BAUME :~,,"

'~-R1~U~D- ;PaifuineuPARIS

DEMAIN A1APXÏLLO, à 8 h. 112,reprisedeRêvede valse,opéretteentroisactes,de M.Oscar Straus. l’~ m,1Paris THÉÂTRES Comédie-Française Nousavonseu enmatinéeLesMarionnettes, ensoiréeLeDemi-Monde, tandisquelaComédiejouaità Nimesleschefs-doeuvre dugrand répertoire,entrepriseqM.’eMe. devraitlaisserà ceuxquilafondèrentà leursrisquespourse consacreràsonproprethéâtre.Varilantunvieux proverbe,je diraiseulementaajourd’hud

«Pierrequirouillen’amassepasconsidération et prestige». Maisla questionestcomplexeet mériterad’êtrereprise. LesuccèsdeMilleRiératdansLesMarionnettesestextrêmementvif, età lafindutroisièmeacteellea uncridebêteheureusedes Plusbeaux.QuelsdonsadmiraibiLes

!etcommeils 

seraientunejoietotaledansdiegrandiesœUJvrJ>..s ! M.GeorgeGrandi,luiaussi,est merveilleusementdau 6et il a cesgrandesalluresfélines qui,a/veeuntoutpetitpeudebonnevolonté, conquerraient leurvraiepuissancedanslerépertoire. M.Siiblotestdietoutpremierordredams M.dieFerney.Quellefliniesse.quelleâmetoujoursenveilleusiemaisd’autantplusémouvante. Lamaitrisedececomédiens’affermitchaque, jour.Lesoir,LeDemi-Monde étaitfortbraillamment interprétéparMUeSorel,par M. RaphaëJ Duflosainsiquepar leurscamarades,m. Alexiaindlre jouaitNanjac. Toutefoiscesmatinéesetcertainessoirées,où leclassiqueesttropoublié,nesontpasdugoût detoutlemondiesij’enjuged’aprèslesnombreuseslettresdeprotestationquejereçoiset quiajecompteavoirbientôtl’occasionde.publier. Ceuxquiaimentle répertoiresontplusnombreuxqu’on. nete soupçonne

onlieséloigne

enl’éloignant. GABRIEL BOISSY. P.-S. Alafindeniianoted’hier,uneligne Sautéea rendulafinincompréhensible.’ Jevou- laisdirequeliaIrobedeMmeLara,au dernier actedesTenailles,étatitantérieuredeplusieurs annéesà celles,trèsactuelles,despremiers actes.Or,selonl’intrigue,dixans se sont passés. , t,a.coipeciiedonnera-cesoir,,Hemani,où-Mlle LéoMàlrailffln,, donton serappellelesintéressani tes.interprétations dansOn nebadinepasavec l’amouretLesBurç/raves, abordera.lerôledeDo-na «ol,aujtcetés4©M,AlbertLambertfils. Lematlaged’unsociétaire. Onannoncequ’undes-sociétaires.et nondes moindrespuisqu’il,s’agitdeM.AlbertLambert fils,l’exceHe’I)¡t jeunepremierdela Maisonde >Ioljère,estsurlepointdeconvole’ r trèsprochaimeometnt enjustesnoces.LafiancéedeM.Albert LambertestMlleValentineEsquier. Nosmeilleurssouhaitsdebonheur. Opéra°Comiqtte LeChalet.LaTosca(mlatinéè).—CdvallePia Rusticdna.LeBarbierde Séville(soirée).-— Notreprocès-verbal domiinuicail serachargé,cette foisencore,carona travailléd’arrache-pied à l’Opéra-Comique, de.uneheureà minuit.C’est M.Pichëranqui afournileplusgroseffortde tejournée,enconduisant,àla têtedel’orohestre, l’exécutiondesdixactesinscritsauprogramme. ’Çe :I’tSJiin ;s decesactes,LeChalet exemple,sertïbibntnejamaisdevoir"finirpar résistancedieM.Pteherana qiuelqiue cli.- dl -,_ surprenant

!CreusetBonhomme,, ~g~ 

MM.deCreuset Bethomme,l’un àsj fortadroitemient, l’autrefaisant’hoon^ejs< longuecarrière,ontaidéMlleVaulti^ra cJlIt3’ oherdiespuérilités1deBettly.Lajeiufl©uf( ; triéechantelevieilAdamd’unefaçon etjoueles-nonmoinsvieuxScribe,etM® d’unemanièrecharmante.Ces trois’bui’" savent- le faitestà reteniraujourû liniterpréterl’innofensifopéra-comique Q®PO$ ip^res. LaToscaréunissaitMilleMartheCheandjUj" LéonBeyleet M.Allard.De la sopraw," ténoret dubaryton,lesdeuxp !,er.s.e.l, triompherautrefois1œuvre- vousne1.19fe., pae- ài ; pas—àforcedetalent :queléiloge®efT0,upr ip éloquent ?LetroisièmechantaitScarpialei premièrefoisrueFaviart.J’aitoujourseSr[£ quartesdeM.Allard’quiestunbonc0l^0 lyriqueet parconséquent,unartisteci<"/ cieux ;jenereviendraipassurmes tionsantérieures,carM.Allardnou :aqu’or. : unetrèsbonneimpre^ion.danslerôleqt1t. illustrélesBoulogneetles JeanPérier-..utioi CavalleriaRusticanarecevaitsa habituelle.Bisrepefitaplacent : MilsMa»0’ Marhieu.,M, Pajlâer,M•Reymond&) miaontjouél’ouvraige-de Maecagpifi Ji note«vériste» qu’ilréclame.. Enfin,pourterminermagnifiquenjet1{ journée,pendantlaquelleritetpleurauti breuxpublic.MilleNicot-Vauchelet, AWu„i cell,Vigneau,AzémaetDelvove.donner exquisereprésentation duBarbierde.’j ;;,’. A chacunedesapparitions, de.Mlle1 chelet, jedécouvre,en-cetteprima-don^^ quenouvelleperfection,etjenesais’Vért.table, mentplusœqitIJeje’doisadmirer4té,* chezelle,delasouplesse,de-la-lé^gergté^, lafacilitévocaleoudelagrâcenaturel’ jeusimpleetpersuasif.Desoncôté,M ;rt cellconduitsonorganeavecunemaitr1"jl’I marquaMee’t$ marquableetunbongoûtparfait ; son est’spontané,généreux»nOQ,le, d’.allur :eséjt iilconvient ;HestréeUemeottoutImpreffY lacomédiede Beaumarchais.. -, tel9t PourM.Vigneau,vouslesavez,l.1^$ tationdeFigaroconstitueune spécw vautà cebarytonunsjuste,réputation,Q^4 à MM.AzémaetDelvoyç,ilssontjuste, ,.ú !E,ardemmentexpressifs.-JEANPRUDHOM^

fer’ M Dufrane,quirevientd’Amérl^^ftr® , rPntrécdemain ;dansPelléasetmelisul UwvCvJRDIAL-MEOOÇ}°0 Goltl.Lgriq". Avant«Boccace t _ Boccace,roôra-eo»ar.iiqjue ,dèClvivot®%pt pourlelivret,etd®Franzde-SuPP» , 4t)v0^tii’ pourlelivret.etde Franzde’SillPpéd’été ; ïxiasique,inaugurece soirla saison , Théâtredela Gaîté.CetouvragefutrneSI, pourlapretoîèrefoisle29mars1882,9U£,0,Ii’" desFolles-Dramatiques.Acetteépoque,J»rsf Montbgaonvenaitde.crée ?avecJe succès,LaMarcotte,auThéâtredes° !nr^II1i, siens ; M.Blondin,directeurdesFoM,cf quès,demanda’à'soncollègue.M ;,arut’ : présidaitauxdestinéesduThéâtre,de.1»> signix,dehli prêterMlleMarieMQnt^p^J venaitdereinorterumgrandsuccèsda-ns.opéegi l’edmon(lAikdran. _tetlf{’ Cettejeuneartisteétaitlafilled’un«+eur,célèbreÀ Lyon,et queledirecteurde avaitfaitdébuterà Paris.Ils’agissaitir,e’ ; decréerentravestilerôledeJean.> soirdelapremièreonattendaitavec,deet, cellequis’étaitillustréedanslerôle deLaMascotte.-• r-Lorsquelerideause levasurLeprees3lJ,„ représentaituneplacepubliquedevan1 ,e«n., Saincta-Maiia-Novella à Florence,ott sonsornéesdefleurs,delamternes.deil dedrapeauxenl’honneurdeSa- !t-le plauditla.vieillechansondeBéatrice, deBoccaceet deBéatricètut trèsCil’y in.entaccueilli., ¡~ Ausecondacte.lethéâtoeerep.résenta ;it-1 jjJ’ t ; AJUsecondacte,lethéâtrereprésentait àg» ;> lamaisondeTiramboli,à droite,leî^twC-P)’ ’maisondePandolfo,et la chaitsond« 1

  • j’tiensà d’papaet j’tiensa çilmoo0-r

bissée.. tlJsJ~ Autroisièmeacte,oùl’actionsed~ palaisducaldeFlorence,tesuccèsde ct’" futdifin-itif. fIIlèf~ EndehorsdeMlleMoutbazon, lloccaccfji/Lti* parMM.Désiré,Maugé,Leoors,Lurf-fjgl4 MmesBertheThibault,NoéIIÍieVernoO’d :;ttlJ1f Aubry.. for Boccacesera.jouéop19i4pairMllesa E^a^çtty.MsavM^. Cha^l ;,^Rambaud|,,v

Jr~, vpad4a.,techarm^ait^ ouwage- ~ni~’ GuideBiainchini, resteInscritaurépenyj»1 GaîtéLyriqueetserareprislasaisonpf*~~Pt SCÈNEIII * LEDIRECTEUR, seul,puisL’ECONOME LEDIRECTEUR. —Pasun.motderévolte,pas unceplainte.IlyenaquiaéraientdansJ’adimijaition, moi.jenevoislà-dedansquel’abrutissement, religieux,(Il sonne,entrel’économe.) Veuillezpréparerde. suitele comptade Mlle Alice3 -L’ÉCCONOME. Oh ! monsieurledirecteur. LEDIRECTEUR. -Jevousaiditquejen’étais pascommelesautres,moi,etquedumoment queliadevoirparleriennesauraitm’arrêter. L’ÉCONOME. —C’estque.nouaavonsbeaucoupdemaladesencemomentetquenoussom- mesplutôtàcourtdie,personnel.Je doismême direqu’ilrègnedepuisquelquetemps,unespritdemécontentement etderévoltequim’in-Quiète. Lesinfirmièresse plaignentden’être pasassezpayées.. 1 LEDIRECTEUR.. —Onlesaugmenteina s’ille faut.Tâchezdem’entrouverunedesuite,à toutprix.RienneseratropcherpourmedébarrasserdeCepilierdesacristie. Direquedenuisdèsannéesquel’hospiceestlaïcise, il ne s’esttrouvépersonnepourfairecesserunpareilscandale. Pauvrepays !Vouem’apporterez lecomptedecettemalheureusedèsqu’ilsera ’ait.. ($ortl’éconame.)

SCT-NEIV LEDIRECTEUR, seul LEDIRECTEUR, semettantà écrire.’- Ils’agitmaintenantderédi-germonrapportetdera- contercetteexécutionnécessaireet justede façonàfrapperl’espritduministre.(Ilécrit) MonsieurleMinistre.hum !hum !..scandale. laïcisation.influencedéplorable..,dangerconstant. - (Sonnerieautéléphone.) ’ : LEDIRECTEUR, autéléphone.— Allô ! oui ! c’estmoi-même.ah ! c’esttoi,Jeanne.jialI- ..liais,justementtetéléphonerpourte demander desnouvellesdieliapetite.Hein !qu’est-ceque tudis ?40degrés !.depuiscematin. Oh ! monDieu !dis-moitout,jesuisfort. ladiphtérie ! .ledocteurinquiet ?.Oui,oui,jevais t’envoyerquelqu’un.surtout,ne bougepas, toi.n’approchepas dulit.danstonétat. je vaischercheruneinfirmière,la meilleure. noussommesbienàcourt.maistantpispour lesautres.monenifant,monenfantavanttout. Ouoi ?.C’est*u,,rge,,nt.oui,oai,d’e suite,de suite.à toutàl’heure. SCÈNEV LEDIRECTEUR, L’ÉCONOME L’ÉCONOME, -entrant.—Voicilecompte,monsieurjedirecteur, iln’estpaslongàfaire. LeDireoteurderHospio* MmeOINIAT (SoeurProduot LEDIRECTEUR. — Ils’agitbiende oelajSavez-vousquemafille, mapetiteHenrietteest à touteextrémité. .LlScoNomE. -Jenesavaispas. LEDIRECTEUR. —Jeviensdel’apprendrepar uncoupdetéléphone.Cematin,elleétaitmai entrainquandjesuisparti.mafemmeme téléphonequ’elleest aupiusmal. ladiphtérie, entendez-vous, laterriblediphtérie.Mafemme estsouffrante.qiuèdevenir,monDieu ?Elle medemandedeluienvoyeruneinfirmière. Enconnaissez-vous une ? L’ÉCONOME. —Mais,monsieurledirecteur, le règlementinterditauxinfirmièresd’exercer envilie. LEDIRECTEUR. d"-Eh !je mefichebiendu règlement.Qu’est-cequeçamefait, àmoi,,le règlement ?.Est-cequ’ilestfaitpourmoi ?. Ilmefautuneinfirmière,entendez-vous ? L’ÉCONOME. —Maisnousn’avonsmêmeplus le nombreréglementaire.depuisl’expulsion detqutà l’heure.Vousm’ayezchargéd’en chercheruneautre..Nousnepouvonspourtant pasdégarnirtouteslessalles. LEDIRECTEUR. - Quefaire ? L’ÉCONOME. Peut-être,monsieurle directeur, je n’aipasdeconseilà vousdonner. maispeut-êtrepourriez-vous retarderdequelquesjoursl’expulsiondelasœur.

,deMlle

Alice,veux-jedire. LEDIRECTEUR. —Revenirsurmatdécision ! L’ÉCONOME. — Ceseraitpourtantle seul moyen. LEDIRECTEUR. - Auriez-vous,danscecas, quelqu’undeconfianceà medonner ? L’ECONOME. —Detouteconfiance,peut-être. Il y ena parmiellesdetrèsméritantes,mais il y a tantdeconsidérations.Lesunessont maniées,ontdesenfants,lesautres.Tenez, lameilleure.,laseulepeut-êtrequiseraitapte à soignerunenfantmaladedediphtérie,c’est MmeLéonie,maiseljlea dieuxpetitsjumeaux etellenevoudrapasrisquerdeleurapporter le germedeCetteterriblemaladie. LEDIRECTEUR. —Cherchezbien,voyonsI L’ÉCONOME. —JenevoisqueMlleMarie, cellede la saUleDanton.l’anciennesalle Saint-Joseph. Ellen’estpasbienmaline,mais elleestseuleet trèsdévouer.Dans,cecas, il faudraitremettreà sa ptaceMUéAlice. LEDIRECTEUR. —Oui,évidemment.C’est pénible,carmondevoir. LÉCONOME.Etencorejusqu’àcequej’aie trouvéà la remplacer,nousseronsbienà, court.IlestbienentenduqueM.ledirecteur medonneral’ordreécritde disposera son profitdeMlleMairie ? ’LEDIRECTEUR. - Est-cebiennécessaire ? L’ÉCONOME. —Aveccesdiablesdejournalistesquimettentmaintenantle nezpartout. Ien’aipasenviedemeraireattraper. LEDIRECTEUR. — Enfin,lille faut,allez donnerlesordresenconséquence. (Sortl’économe.) SCÈNEVI • LEDIRECTEUR, seul,puisLASŒUR Ledirecteur,seul,relitle rapportqu’ila commencé,puisd’ungesterageurlefroisseet lejetteaupanier.Entrelasoeurencostume religieux. LEDIRECTEUR, selevant,furieux.—•Qu’estcequec’estquecettecomédie ? Etes-vousfolle ? Quivousa permisderevêtircecostume ? Ilestsupprimé,entendez-vous ? etjevousdéfendsdeparaîtreainsidevantmesye, ux. LASŒUR.—Jen’aipointd’autrecostume. Jenepuisemporterceluid’infirmièreetquant a celuiquejeporte,peut-êtresiaulieud’être ,Jedirecteurde cettemaison,vousenétiezun malade,le respecteriez-vous davantage ! LEDIRECTEUR. - Onvousa vuepasser souscetaccoutrement

? Vousavezosétraverserlessalles ?

LASŒUR.—11lefallaitbien.,et d’ailleurs lienerougispasdececostumeque,maintenantquevousm’avezchassée, j’ai le droit dereprendre.Enquoicelapeut-ilvousgêner ? LEDIRECTEUR. - Etc’estaumomentoù j’allaispeut-êtrevousfairegrâce.

LASOEUR.—Jen’aipointdegrâceà demandernià

recevoir. LEDIRECTEUR.. —C’estau momentoùsur Jesrapportsfavorablesquim’étaientfaits,j’alliaispeut-êtrevousautoriseràresterdanscette maisonquevousrendezcette mesureimpossible. LASŒUR.—Pourquoi ? LEDIRECTEUR. —Parcequelesmaladesne savaientpastousquevousétiezuneancienne religieuse,parceque"ce costumeestabhorré. LASŒUR,doucementraileuse.—Oh ! LEDIRECTEUR. - Quel’âmedupeuples’éveilleauxidéesdeliberté, d’émancipation. LASŒUR.—Oh !l’âmedupeuple,monsieur le directeur,vousne la connaissezpas.Ce n’estqu’iciqu’onlaconnaîtbien. LEDIRECTEUR. —Vouscroyez ?Maissavez-Vousquej’ai combattuavecluile boncombat ? Et.lorsque,dansd’innombrables réunionspuMtques, jemesuismêléà lui. n’ai-jepassenti desmilliersd’âmesvibreravecmoi ? LASŒUR.—Non,pasdesâmes,monsieur ledirecteur ! LEDIRECTEUR. — Quoidonc ? LASŒUR.—Desintérêts ! LEDIRECTEUR, interloqué.—Enfin,avecce ; costumequevousportez,il m’estimposaiWte devousgarderici. LASŒUR.—Jeimeledemandepas,monsieurledirecteur. LE-DIRECTEUR. - Celavousferaitpourtant plaisir ? LASOEUR, —Jenedoisconsulterquemon devoir,etmondevoir,c’estd’obéir. LEDIRECTEUR. — Obéir ! ToujoursobéirI Vousdoutez-vousseulementdutortquevous : mefaites ? LASŒUR.—Avous,monsieurledirecteur ? LEDIRECTEUR. -A moi-même. J’ai uneero. fantmaladeencemoment.maladedepuisce matin.clela diphtérie. LASŒUR.—Ah ! monDieu ! quelâgea-t-elle ? LEDIRECTEUR. —C’estunepetitefilede quatreans. ,. LASŒUR,tristement.- Mauvaisâgeipour cettemaladie.Est-ellerobuste ? LEDIRECTEUR. —Oui. LASŒUR.—Alors,ilfautespérer.Laviea des’ressources cachées.Lafièvreestintense ? LEDIRECTEUR. —Quarantedegrés. LASŒUR.—C’estbeaucoup. LEDIRECTEUR. —Mafemmeest étenduedans unétatquine luipermetpasdiebouger.je n’aipersonnepourlaveiller.ledocteur. LASŒUR.—Lequel ? LEDIRECTEUR. —LedocteurArmand. LASŒUR.—C’estlemeilleur. LEDIRECTEUR. —H ;esttrèsinquiet.Ilme demandeà coret à criuneinfirmière.On m’aparlédeMlleMarie,vouslaconnaissez ? LASŒUR.—Beaucoup.Jesuistrèsliéeavec elle.LEDIRECTEUR. —Alors,sivousétiezrestée, j’auraispupeut-êtrelaprendre. LASŒUR.—C’estdéfende. LEDIRECTEUR. —Qtjandils’agitdemonenfant ! LASŒUR.—D’ailleurs,elleneviendraitpas. LEDIRECTEUR. —Parceque ? LASŒUR.—Parcequ’ellea unpetitenfant auberceau. LEDIRECTEUR. —Ellen’estpasmariée LASŒUR.—C’estvrai. LEDIRECTEUR. —Etc’estvotreamie ?.., LASŒUR.—Oui,monsiaurledirecteur. LEDIRECTEUR. —Ah !(Aprèsunepause.) Alors,elleneviendraitpasauprèsde mon enfant ?LASŒUR.—Pourquoirisquerait-elle lavie dusienpoursauvierlevôtre ?Pourquoisurtout le ferait-ellequandle règlementmêmes’y oppose ? LEDIRECTEUR. —Parcebesoindedévouementaveugleinhérentàtouteslesfemmes. LASŒUR.—Acellesquicroient ! LE DIRECTEUR. - Peut-êtreest-ellede oelles-là ? i LeDirecteurdel’Hospice MmeOENIAT. (SœurPrudence) le ,LASŒUR.—Sijelesavais,jenevousle diraispas. Vouslarenverriez.Etpuisavezvousle droit,vous,deluidemanderce sacrifice. , LEDIRECTEUR. - Non,évidemment.Oh ! c’esthorrible !.horrible !.SentiTqu’àl’heure qu’ilestmonenfantsedébatpeut-êtrecontre lamort.Ah ! vousnesavezpascequec’est, VOUS !LASŒUR,gravement.—’Si ! LEDIRECTEUR. —Quoi ? LASŒUR. ,—Lepassénevousappartientpas. LEDIRECTEUR. —Alors,tenez !Donnez-moi unconseil,mademoiselle Alice.(Selevantet venanttoutprèsd’elle.)Masœur ?Nem’abandonnezpas, je vousconnais,allez.Toutenfant, j’aiétéà votreécole,j’aiapprisàvénérer votrerobe,là-bas,dansLemidi,aufondde monpetitvillage,ilyenavaitdeuxquiportaient votrecostumeetdanscetemps-là,ons’inclinait devantvousbienbas,et quandnouspassions prèsdevous,mapauvremère,quiestmorte àlatâchedepuis,aillaitbaiserlacroixdevotre chapeletet nousapprenaità enfaireautant, commecola,tenez.(Iltombeà genoux,colle seslèvressurlà croixduchapeletet éclate ensanglots.) LASŒUR.—Relevez-vous, pauvrehomme ! LEDIRECTEUR. —Pasavantquevousne m’ayezpromisdesauvermonenfant.Aunom demamère ! LASŒUR,selevant.- Partons ! LEDIRECTEUR. - Pasainsi,aveccecostume. LASŒUR.-Jen.’-enaipasd’autre. LEDIRECTEUR. - Celuidel’hospice. LASŒUR.-- :-’," appartientà l’hospice.Et puis,je doispartird’icila têtehaute,fière decetterobeet decettecornettesi vénérées jadis.C’estaveccethabitqu’ily a quinze ansjesuisentréedanscettemaison,c’estavec cemêmehabitquej’ensortirai.Oh !cen’est paspourmoiquej’agisainsi,c’estpourtoutes cellesquisontparties,mescompagnes,mes iSœursque vosamisontexpulsêe-1 vaisallerrejoindres’il pliaità o®’aK< puisselesretrouver.J’étaislà,le art~ :~ leseffortsdetourteuneP0^ leurporte,oùon lesa efflîgT entredeuxgendarmescommeje oùnousnoussommesditad~ïtO~~ ! faisionsqu’une,seulefamille,oUje5 seulepourgarderlamaison,Pl,,,, Ji millefoisquecellesquipartaientefleem ! JtefoisquecellesquipaftaientdonC<2$ LEDIRECTEUR. —Mais90°^strflû(i pitié,c’estmaplacemême,ceSeïpas y painquiestenjeu !Vousn®fr<jj>. ; haines,quellesjalousies"ille.ntlitot et hélas !parquelsmoyensPOrmiflogsop scrac~~t satisfait.Qu’onvousvoiepénetrer( dèsdemainunedénonciation seraf#e nisteet jeseraijetéà larue. 1Si ,Si LA-SŒUR. -.Diooy’Pdt"rVoirâ’.05’ l’avionspaspournousnour." !reous ttWte5c~,y vousavezexpulsées,elle dev donc ?, ~< LEDIRECTEUR. —Q«EL1,f Ehoi (Sonneriedetéléphone.,1- ouI,fIIP, LEDIRECTEUR, autéléphoneien. ~- moi !C’estvous,docteur !H®I.’ f urgent.aineinfirmière.dflnëPIM (fi monDieu !}edeviensf°ui :(. prenddes (Lasœurs’approcheetluiPreliddesOf lesrécepteurs.Ilselaisse@faire.) lesrécepteurs.Il selaisseJ, LASŒUR.- C’estmm,docteif,jjf$ sais. granddanger.perso :n sais.gr ;anddanger.r90,’W letempsmanque.jesaIs. ? Qtl aspirerlespeaux.le^an^Ls9e.vl vousvoulezquecelanle entendu.J’arrive.Oul ;Z,,,rs.) j (Elleraccrochélesrecepteurs-) (Elleraccrochèlesrece I,vve[isIl LASOEUR, audirecteur.- y.,,¡fIS LEDIRECTEUR, luiprenan glotant.—Partonsl HIDEAU