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(184) 10. Ch.

un peu exactement. C’est ce que nous avons tâché de faire dans les deux Chapitres allégués et que nous ferons encore dans celui-ci le moins mal que nous pourrons. Voici nôtre dernière preuve. Un sens littéral qui jetterait toutes les parties du Christianisme dans une guerre continuelle , sans fournir autre remède à ce grand mal que ce qui en fera prononcé à la fin du monde, ne peut pas être véritable.

Or tel est le sens littéral de ces paroles, Contrains-les d'entrer.

Donc il n’est pas véritable.

La première proposition me semble assez claire d’elle même, car encore que Dieu n’ait pas parlé dans son Écriture d’une manière qui ait été parfaitement propre à empêcher les divisions des Chrétiens il faut pourtant croire que si d’un côté il a permis que son Église se partageât, il n’a point pu vouloir de l’autre qu’elle fût sans aucune règle ni sans aucuns