Page:Commanville - Souvenirs sur Gustave Flaubert, 1895.djvu/39

Cette page a été validée par deux contributeurs.

noire, derrière laquelle s’étend une cour plantée de tilleuls alignés ; au fond, et sur les côtés, les bâtiments.

La partie occupée jadis par mes grands-parents forme une aile ; on y accède par une entrée indépendante de l’hospice ; à gauche de la grille centrale, une porte haute s’ouvre sur une cour où l’herbe pousse entre les vieux pavés. De l’autre côté du pavillon, un jardin formant angle sur la rue, encaissé à gauche par un mur couvert de lierre et cerné à droite par les constructions de l’hôpital. Ce sont de hautes murailles grises, trouées de petites

    son mariage, contracté en cette ville, le dix février mil huit cent douze, un enfant du sexe masculin, qu’il m’a présenté et auquel il a donné le prénom de Gustave, en présence de MM. Anne-François-Achille Lenormand, âgé de vingt-quatre ans, chirurgien interne audit Hôtel-Dieu, y domicilié, et François-Stanislas Leclerc, âgé de quarante ans, officier de santé domicilié place du Vieux-Marché, no 20, amis, lesquels témoins et le déclarant, ont signé, lecture faite : signé : Flaubert, Lenormand, Leclerc et de Vanderetz, adjoint.