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des toits, des décorations ; la toile est arrangée. Peut-être il y aura dix à douze personnes. Alors il faut du courage et ne pas avoir peur », etc.[1].

Alfred Le Poittevin, de quelques années plus âgé que Gustave, et sa sœur Laure faisaient aussi partie de ces représentations. La famille Le Poittevin était liée avec les Flaubert par les deux mères, qui s’étaient connues en pension dès l’âge de neuf ans. Alfred Le Poittevin eut sur la jeunesse de mon oncle une influence très grande en contribuant à son développement littéraire. Il était doué d’un esprit brillant, plein de verve et d’excentricité ; la mort l’enleva jeune, ce fut un grand deuil. Il est parlé de lui dans la préface des « Dernières Chansons ».

  1. Lettre du 3 avril 1832.