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tu et elle s’était fait accepter dans le monde bourgeois (Un Prince de la Bohème. — Illusions perdues. — Mémoires de Deux Jeunes Mariées). En 1840, sur la recommandation de madame Colleville, son amie, elle s’occupait de la décoration de Thuillier (Les Petits Bourgeois). Madame du Bruel porta sur les planches et dans le monde galant le nom de Tullia. Elle habitait alors, dans la rue Chauchat, un hôtel où lui succédèrent mesdames Mirah et Brisetout, quand Claudine, après son mariage, se logea rue de la Victoire.

Brunet, huissier à Blangy (Bourgogne), en 1823. — Il était à la fois la terreur et le conseiller du canton ; il avait pour praticiens Michel Vert dit Vermichel et le père Fourchon (Les Paysans).

Brunner (Gédéon), père de Frédéric Brunner. — Il tenait, au temps de la Restauration française et de Louis-Philippe, le grand hôtel de Hollande à Francfort-sur-le-Mein ; l’un des fondateurs des chemins de fer badois ; il mourut vers 1844, laissant quatre millions. Calviniste. Il fut marié deux fois (Le Cousin Pons).

Brunner (Madame), première femme de Gédéon Brunner, mère de Frédéric Brunner ; parente des Virlaz, opulents fourreurs israélites de Leipsig ; juive convertie. — Sa dot forma les éléments de la fortune de son mari. Elle mourut jeune, laissant un fils âgé de douze ans seulement (Le Cousin Pons).

Brunner (Madame), seconde femme de Gédéon Brunner ; fille unique d’un aubergiste allemand. — Elle avait été très gâtée par ses parents. Stérile, dissipée, prodigue, elle rendit son mari fort malheureux, vengeant ainsi la première madame Brunner ; marâtre abominable, elle lança son beau-fils dans une vie effrénée, espérant que les débauches dévoreraient l’enfant et la fortune de la juive. Elle mourut, après dix ans de mariage, avant ses parents, ayant fortement entamé l’avoir de Gédéon Brunner (Le Cousin Pons).

Brunner (Frédéric), fils unique de Gédéon Brunner, né dans les quatre premières années du siècle. — Il dissipa dans une vie folle