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mourut à Paris, en 1828, abandonnée de son mari, dans la plus grande misère, en proie à plusieurs maladies terribles, produites par la vie dévergondée dans laquelle Philippe Bridau l’avait jetée à dessein ; elle demeurait alors rue du Houssay[1], au coin de la rue Chantereine[2], à un cinquième étage, qu’elle quitta pour la maison Dubois du faubourg Saint-Denis, déplacée aujourd’hui et située plus haut (La Rabouilleuse).

Bridau (Madame Joseph), fille unique de Léger, ancien fermier plus que millionnaire à Beaumont-sur-Oise ; mariée au peintre Joseph Bridau, vers 1839 (La Rabouilleuse).

Brigaut (Le major), de Pen-Hoël (Vendée) ; ancien major dans les armées catholiques agissant contre la République française. — Homme de fer, d’un dévouement et d’un désintéressement absolus ; il avait servi sous Charette, sous Mercier, sous le baron du Guénic et le marquis de Montauran. Il mourut en 1819, six mois après madame Lorrain, veuve d’un major des armées impériales, qu’il consolait, disait-on, de la perte de son mari. Le major Brigaut avait reçu vingt-sept blessures (Pierrette. — Les Chouans).

Brigaut (Jacques), fils du major Brigaut ; né vers 1811. — Compagnon d’enfance de Pierrette Lorrain, qu’il aimait naïvement, à peu près comme Paul aimait Virginie, et dont il était aimé de la même façon. Lorsque Pierrette fut envoyée à Provins, chez les Rogron, ses parents, Jacques vint aussi dans cette ville, où il exerça le métier de menuisier. Il assista aux derniers moments de la jeune fille et s’engagea ensuite comme soldat ; il devint chef de bataillon, après avoir cherché maintes fois la mort sans la trouver (Pierrette).

Brigitte. — V. Cottin (madame).

Brigitte, servante de Chesnel depuis 1795. — Elle était encore chez lui, rue du Bercail, à Alençon, en 1824, à l’époque des frasques

  1. Fragment de la rue Taitbout actuelle.
  2. Redevenue rue de la Victoire depuis le règne de Louis-Philippe.