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Langeais (Le Lys dans la Vallée. — Histoire des Treize : la Duchesse de Langeais).

Blandureau (Les), riches marchands de toiles à Alençon, sous la Restauration. — Ils avaient une fille unique à laquelle le président du Ronceret voulait marier son fils et qui épousa Joseph Blondet, fils aîné du juge Blondet : ce mariage mettait en hostilités secrètes les deux pères, dont l’un était le chef de l’autre (Le Cabinet des Antiques).

Blondet, juge à Alençon en 1824, né en 1758, père de Joseph et d’Émile Blondet. — Ancien accusateur public sous la Révolution. Botaniste émérite, il avait une serre remarquable, où il cultivait surtout le pélargonium. Cette serre fut visitée par l’impératrice Marie-Louise, qui en parla à l’Empereur, et le juge obtint la décoration de la Légion d’honneur. Après l’affaire de Victurnien d’Esgrignon, vers 1825, le juge Blondet fut promu officier dans l’ordre et nommé conseiller à la cour royale : il ne resta dans ses fonctions que le temps nécessaire pour prendre sa retraite et revint habiter sa chère maison d’Alençon. Il s’était marié, en 1798, âgé de quarante ans, avec une jeune fille de dix-huit ans, qui le trompa dans la suite. Il savait qu’Émile, son second fils, n’était pas de lui ; aussi n’avait-il d’affection que pour l’aîné, et éloigna-t-il le cadet au plus vite. (Le Cabinet des Antiques). Vers 1838, Fabien du Ronceret fut remarqué dans un concours agricole pour une fleur que lui avait donnée le vieux Blondet, et qu’il présenta comme obtenue dans sa propre serre (Béatrix).

Blondet (Madame), femme du précédent, née en 1780, mariée en 1798. — Elle devint la maîtresse d’un préfet de l’Orne, qui fut le père naturel adultérin d’Émile Blondet. Des liens éloignés la rattachaient à la famille de Troisville : elle y introduisit Émile, son enfant préféré, et, lorsqu’elle mourut, en 1818, elle le recommanda à son ancien amant et surtout à la future générale de Montcornet, avec qui il avait été élevé (Le Cabinet des Antiques).

Blondet (Joseph), fils aîné du juge Blondet, d’Alençon ; né dans