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avait pour but de faire éclater l’attachement inébranlable, en apparence, de Lousteau pour sa maîtresse (La Muse du Département). En 1838, il était chez Héloïse Brisetout, quand elle pendit la crémaillère rue Chauchat ; dans la même année, il assista au mariage de Steinbock avec Hortense Hulot et à celui de Crevel avec madame veuve Marneffe (La Cousine Bette). En 1830, le sculpteur Dorlange-Sallenauve, connu de Bixiou, avait à se plaindre de ses médisances (Le Député d’Arcis). Très bien accueilli par madame Schontz, vers 1838, il pouvait passer pour son préféré, quoique, en réalité, leurs relations n’eussent pas dépassé les bornes de l’amitié (Béatrix). En 1840, chez Marguerite Turquet, entretenue par le notaire Cardot, il écoutait, avec Lousteau, Nathan et La Palférine, un récit fait par Desroches (Un Homme d’Affaires). Bixiou assista, vers 1814, aux scènes de haute comédie qui se passèrent à propos du châle Sélim, cédé par Fritot à mistress Noswell ; Bixiou était dans le magasin avec M. du Ronceret, achetant lui-même un châle pour madame Schontz (Gaudissart II). En 1845, Bixiou montrait Paris et les Comédiens sans le savoir au pyrénéen Gazonal, en compagnie de Léon de Lora, cousin du provincial. À cette époque, Bixiou, qui avait habité la rue de Ponthieu, au temps où il était employé, demeurait rue Richelieu, no 112, au sixième (Les Comédiens sans le savoir) et il était l’amant de cœur d’Héloise Brisetout (Le Cousin Pons).

Blamont-Chauvry (Princesse de), mère de madame d’Espard, tante de la duchesse de Langeais, grand’tante de madame de Mortsauf ; véritable d’Hozier en jupon. — Son salon faisait autorité dans le faubourg Saint-Germain, et les mots de ce Talleyrand femelle y étaient écoutés comme des oracles. Très âgée au commencement du règne de Louis XVIII, elle était le plus poétique débris du règne de Louis XV, dit le Bien-Aimé, au surnom duquel elle avait, suivant la chronique, contribué pour sa quote-part (Histoire des Treize : la Duchesse de Langeais). Madame Firmiani était reçue chez la princesse, en souvenir des Cadignan, auxquels elle appartenait par sa mère (Madame Firmiani), et Félix de Vandenesse y fut admis sur la recommandation de madame de Mortsauf ; il trouva du reste, dans cette vieille femme, une amie dont les sentiments avaient quelque chose de maternel. La princesse fut du conseil de famille qui eut à juger une escapade amoureuse de la duchesse Antoinette de