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Volfgang[1], caissier du baron du Saint-Empire, F. de Nucingen, quand le célèbre banquier parisien de la rue Saint-Lazare tomba follement amoureux d’Esther van Gobseck, et lorsque se produisit la déconfiture de Jacques Falleix (Splendeurs et Misères des Courtisanes.)

Vordac (Marquise de), née en 1769, maîtresse du riche lord Dudley : elle eut de lui un fils, Henri, et, pour faire légitimer cet enfant, elle contracta un mariage avec Marsay, vieux gentilhomme ruiné, taré, qui se fit payer sa complaisance par l’usufruit de la rente d’un capital de cent mille francs, et qui mourut sans avoir connu sa femme. La veuve de Marsay devint en secondes noces la célèbre marquise de Vordac. Elle ne se préoccupa que fort tard de ses devoirs de mère, et ne se rappela Henri de Marsay que pour lui proposer miss Stevens comme femme (Histoire des Treize : la Fille aux Yeux d’Or. — Le Contrat de Mariage).

Vulpato (La), noble Vénitienne, habituée de la Fenice, vers 1820, cherchait à rapprocher, l’un de l’autre, Emilio Memmi, prince de Varèse, et Massimila Doni, duchesse Cataneo (Massimilla Doni).

Vyder, anagramme d’Ervy, et l’un des trois noms que prit successivement le baron Hector Hulot d’Ervy, après sa fuite du domicile conjugal : il se cacha sous ce pseudonyme, quand il se fit écrivain public à Paris, dans le bas de la Petite Pologne[2], devant la rue de la Pépinière, passage du Soleil (aujourd’hui galerie de Cherbourg) (La Cousine Bette).


  1. Demeurait, à Paris, rue de l’Arcade, près de la rue des Mathurins.
  2. Le boulevard Malesherbes détruisit le faubourg Saint-Marceau de la rive droite ; le quartier de la Bienfaisance en était précisément le coin le plus hideux et le plus pittoresque.