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cupés de la question électorale champenoise (Le Député d’Arcis).

Troussenard (Docteur), médecin du Havre sous la Restauration, à l’époque où les Mignon de la Bastie habitèrent cette sous-préfecture de la Seine-Inférieure (Modeste Mignon).

Trudon, épicier parisien du quartier de César Birotteau, en 1818, lui fournit, le 17 décembre, pour près de deux cents francs de bougies (César Birotteau).

Tullia, surnom chorégraphique de Bruel (madame du).

Tulloye, nom du propriétaire d’un pré voisin d’Angoulême, où, dans l’automne de 1821, M. de Bargeton blessa grièvement M. de Chandour, pauvre sire fort sot, qu’il avait provoqué en duel. Ce nom de Tulloye donna lieu, dans la circonstance, à un calembour facile (Illusions perdues).

Turquet (Marguerite), née vers 1816, plus connue sous le sobriquet de Malaga, surnommée encore « l’Aspasie du Cirque-Olympique », fut, pour ses débuts, écuyère du fameux hippodrome forain Bouthor, et ne passa que plus tard étoile parisienne du théâtre Franconi, l’été, aux Champs-Élysées, et, l’hiver, boulevard du Crime. Mademoiselle Turquet, demeurait, en 1837, au cinquième, rue des Fossés-du-Temple (voie disparue depuis 1862), quand Thaddée Paz l’installa richement ailleurs ; mais elle se lassa du rôle de maîtresse fictive du Polonais (La Fausse Maîtresse). Cette situation avait néanmoins bien posé Marguerite, qui brilla dès lors parmi les artistes et les courtisanes. Elle eut en maître Cardot, notaire place du Châtelet, un protecteur sérieux, et se fit un amant de cœur d’un tout jeune musicien (La Muse du Département). Fille d’esprit, elle conserva maître Cardot et sut former un salon recherché où maître Desroches, vers 1840, narrait finement un étrange combat entre deux roués : Trailles et Cérizet, l’un débiteur, l’autre créancier ; lutte couronnée par la victoire du second (Un Homme d’Affaires). En 1838, Malaga-Turquet était présente à la fête de Josépha Mirah inaugurant sa fastueuse installation de la rue de la Ville-l’Évêque (La Cousine Bette).