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bien faite ; d’une beauté champêtre ; de mœurs dissolues ; de goûts dispendieux ; n’en assura pas moins la prospérité du Grand I vert, en raison de ses talents culinaires et de sa coquetterie facile. Elle eut, de son mariage, quatre enfants : deux fils et deux filles (Les Paysans).

Tonsard (Jean-Louis), né vers 1801, fils de la précédente et peut-être aussi de François Gaubertin, dont Philippine Tonsard fut la maîtresse. — Exempté du service militaire en 1821, pour une prétendue maladie dans les muscles du bras droit, par la protection de Soudry, de Rigou et de Gaubertin, Jean-Louis Tonsard se montra un adversaire avisé des Montcornet et de Michaud. — Il fut l’amant d’Annette, servante de Rigou (Les Paysans).

Tonsard (Nicolas), frère cadet du précédent et le pendant masculin de sa sœur Catherine, poursuivit brutalement, de complicité avec elle, la petite-fille de Niseron, Geneviève, surnommée la Péchina, qu’il essaya de violer (Les Paysans).

Tonsard (Catherine). — V. Godain (madame).

Tonsard (Marie), sœur des précédents ; blonde ; avait leurs mœurs libres et farouches. Maîtresse de Bonnébault, elle se montrait, au café de la Paix de Soulanges, férocement jalouse d’Aglaé Socquard, qu’il recherchait en mariage (Les Paysans).

Tonsard (Reine), sans lien de parenté connu avec tous les précédents, quoique fort laide, fut la maîtresse du fils des Olivier, concierges de Valérie Marneffe-Crevel, demeura longtemps la femme de chambre de confiance de cette courtisane mariée ; mais, achetée par Jacqueline Collin, finit par trahir et perdre le ménage Crevel (La Cousine Bette).

Tony, cocher de Louis de l’Estorade, vers 1840 (Le Député d’Arcis).

Topinard, né vers 1805 ; gagiste préposé aux accessoires dans le théâtre dirigé par Félix Gaudissart ; employé encore aux quinquets et à la figuration ; chargé enfin du dépôt des copies d’orchestre sur les pupitres des musiciens ; vint, chaque jour, dans la rue de Nor-