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au début des campagnes d’Italie pendant la République, fut, en Bourgogne, vers 1823, sous les ordres du garde général Michaud, l’un des trois gardes des propriétés de Montcornet (Une Ténébreuse Affaire. — Les Paysans).

Stevens (Miss Dinah), née en 1791, fille d’un brasseur anglais, assez laide, économe, puritaine, possédait deux cent quarante mille francs de rente et en attendait autant de son père ; la marquise de Vordac, qui la rencontra dans quelque ville d’eau, en 1827, parlait d’elle à son fils, Marsay, comme un bon parti, et Marsay prétendait alors épouser l’héritière ; ce qu’il fit probablement, car il laissa une veuve qui lui éleva, au Père-Lachaise, un superbe monument, œuvre de Stidmann (Le Contrat de Mariage. — Le Cousin Pons).

Stidmann, célèbre ciseleur et sculpteur parisien au temps de la Restauration et de Louis-Philippe, maître de Wenceslas Steinbock, grava, moyennant sept mille francs, une chasse au Renard sur le pommeau d’or, enrichi de rubis, d’une cravache qu’Ernest de la Brière donna à Modeste Mignon (Modeste Mignon). À la demande de Fabien de Ronceret, Stidmann se chargea de lui décorer un appartement, rue Blanche (Béatrix) ; composa les modèles d’une garniture de cheminée destinée aux Hulot d’Ervy ; fut au nombre des invités de mademoiselle Brisetout inaugurant son petit hôtel de la rue Chauchat (1838) ; dans la même année, assista à la célébration du mariage de Wenceslas Steinbock avec Hortense Hulot ; connut Dorlange (Sallenauve) ; comme Vignon, Steinbock, Massol, il fut encore témoin du second mariage de Valérie Marneffe avec Célestin Crevel ; devint secrètement amoureux de madame Steinbock négligée par son mari (Le Député d’Arcis. — La Cousine Bette) ; exécuta les monuments funèbres de Charles Keller et de Marsay (Le Cousin Pons). En 1845, Stidmann entra à l’Institut (Les Comédiens sans le savoir).

Stopfer (M. et madame), anciens tonneliers de Neuchâtel, tenaient à Gersau (canton de Lucerne), près du lac, en 1823, l’auberge du Cygne, où descendit Rodolphe, tandis que le même vil-