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brisa une carrière bien commencée. Un amour partagé pour la duchesse d’Argaïolo, (madame Alphonse de Rhétoré dans la suite), rendit à Savarus son activité et son esprit d’entreprise : il se fit inscrire au barreau de Besançon, eut une clientèle, réussit brillamment, fonda la Revue de l’Est, où il publia une nouvelle autobiographique, l’Ambitieux par amour, et posa une candidature législative chaudement appuyée (1831). Albert Savarus, avec son masque de penseur puissant, aurait vu se réaliser tous ses rêves, sans les fantaisies romanesques et jalouses de Rosalie de Watteville, qui surprit et déjoua les plans de l’avocat en amenant le second mariage de madame d’Argaïolo (1842). Ses espérances une fois ruinées, Albert Savarus se fit chartreux de la maison mère, sise près de Grenoble, et devint frère Albert (La Recherche de l’Absolu. — Albert Savarus).

Schiltz épousa une Barnheim (de Bade) et eut d’elle une fille, Joséphine, par la suite, madame Fabien du Ronceret ; fut un « intrépide colonel, un chef de ces audacieux partisans alsaciens qui faillirent sauver l’Empereur dans la campagne de France ». Il mourut à Metz, pillé, ruiné (Béatrix).

Schiltz (Joséphine) dite madame Schontz. — V. Ronceret (madame Fabien du).

Scherbelloff, Scherbellof ou Sherbelloff (Princesse), grand’mère maternelle de madame de Montcornet (La Vieille Fille. — Le Cabinet des Antiques. — Les Paysans).

Schinner (Mademoiselle) mère du peintre Hippolyte Schinner, fille d’un fermier de l’Alsace ; après avoir été séduite par un homme riche et indélicat, refusa de l’argent offert en compensation d’un refus de légitimation de leurs amours et se réfugia dans la maternité, dont elle remplit les devoirs avec le plus entier dévouement. Au moment du mariage de son fils, elle habitait Paris et partageait avec lui un appartement, situé près de l’atelier de l’artiste, non loin de la Madeleine, rue des Champs-Élysées[1] (La Bourse).

  1. Aujourd’hui, rue Boissy-d’Anglas.