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S

Sabatier, agent de police. — Corentin regrettait de ne pas l’avoir pour aide dans les perquisitions qu’il fit avec Peyrade, à Gondreville, en 1803 (Une Ténébreuse Affaire).

Sabatier (Madame), née en 1809. — Elle vendit d’abord des mules dans la galerie marchande du palais de Justice, à Paris ; veuve d’un mari tué par les excès alcooliques, devint garde-malade et se remaria avec un homme soigné par elle et guéri d’une affection des voies urinaires (« foies lurinaires », suivant madame Cibot), dont elle eut un enfant superbe. Elle habitait rue Barre-du-Bec[1]. — Madame Bordevin, sa parente, bouchère, rue Charlot, fut marraine de l’enfant (Le Cousin Pons).

Sagredo, sénateur vénitien, très riche, né en 1730 ; mari de Bianca Vendramini ; fut étranglé, en 1760, par Facino Cane, qu’il avait surpris avec Bianca, en conversation d’amour d’ailleurs innocente (Facino Cane).

Sagredo (Bianca), femme du précédent, née Vendramini, vers

  1. Partie de la rue du Temple actuelle entre les rues de la Verrerie et Saint-Merry.