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un des héros de l’Ambitieux par amour, nouvelle publiée par Albert Savarus, dans la Revue de l’Est, en 1834, où, sous ce nom supposé, il a raconté ses propres aventures (Albert Savarus).

Roger, général, député, directeur du personnel au ministère de la guerre, en 1841, camarade du baron Hulot depuis trente ans. — Il éclairait, à cette époque, son ami sur sa situation administrative, gravement compromise au moment où il venait demander, pour le sous-chef Marneffe, un avancement nullement mérité, mais rendu possible par la démission de Coquet, chef de bureau (La Cousine Bette).

Rogron, aubergiste à Provins, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et au commencement du XIXe. — Il fut d’abord charretier, épousa la fille du premier lit de M. Auffray, épicier à Provins ; son beau-père mort, il acheta de sa veuve, pour un morceau de pain, la maison du bonhomme et y vécut, retiré des affaires avec sa femme. Il possédait environ deux mille francs de rente, provenant de la location de vingt-sept pièces de terre et des intérêts du prix de son auberge vendue vingt mille francs. Ivrogne, égoïste, devenu avare sur ses vieux jours, fin, d’ailleurs, comme un aubergiste suisse, il éleva grossièrement et sans affection les deux enfants qu’il eut de sa femme, Sylvie et Jérôme-Denis. Il mourut en 1822, alors veuf (Pierrette).

Rogron (Madame), femme du précédent ; fille du premier lit de M. Auffray, épicier à Provins ; sœur du père de madame Lorrain, la mère de Pierrette ; née en 1743, assez laide, mariée dès l’âge de seize ans ; mourut avant son mari (Pierrette).

Rogron (Sylvie), fille aînée des précédents, née, entre 1780 et 1785, à Provins, mise en nourrice à la campagne, envoyée à Paris, dès l’âge de treize ans, comme apprentie, dans une maison de commerce de la rue Saint-Denis. — Elle était, à vingt ans, seconde demoiselle chez Julliard, marchand de soie en bottes au Ver chinois, et, vers la fin de 1815, achetait, avec ses économies et celles de son frère, le fonds de la Sœur de Famille, une des plus fortes maisons de détail en mercerie, alors tenue par madame Guénée. Sylvie et Jérôme--