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taud mourut à la fin de l’année 1843 (La Famille Beauvisage).

Restaud (Ernest de), fils aîné des précédents, et réellement le seul enfant du mari, les deux autres devant avoir pour père naturel Maxime de Trailles. — Tout enfant, en 1824, il reçut, de son père mourant, commission de remettre à l’avoué Derville un paquet cacheté contenant des dispositions testamentaires ; mais madame de Restaud, usant de son pouvoir maternel, empêcha Ernest de remplir sa promesse. À sa majorité, Ernest de Restaud, mis en possession de la fortune de M. de Restaud[1] par Gobseck, créancier fictif du défunt, épousa Camille de Grandlieu, qu’il aimait et dont il était aimé. Par ce mariage, Ernest de Restaud se trouva très engagé dans le parti légitimiste, tandis que son frère Félix, pourvu d’un emploi auprès d’un ministre, sous Louis-Philippe, suivait une voie politique tout autre (Gobseck. — Le Député d’Arcis).

Restaud (Madame Ernest de), née Camille de Grandlieu, en 1813, fille de la vicomtesse de Grandlieu, aima, toute jeune, Ernest de Restaud, non encore majeur, et l’épousa dans les premières années du règne de Louis-Philippe (Gobseck. — Le député d’Arcis).

Restaud (Félix-Georges), l’un des deux derniers enfants du comte et de la comtesse de Restaud ; était probablement fils naturel de Maxime de Trailles. En 1839, Félix de Restaud était chef du cabinet de son cousin Eugène de Rastignac, ministre des travaux publics (Gobseck. — Le Député d’Arcis).

Restaud (Pauline de), fille légale du comte et de la comtesse de Restaud, mais, sans doute, fille naturelle de Maxime de Trailles. — On n’a aucun détail sur son existence (Gobseck).

Reybert (De), capitaine au 7e régiment d’artillerie, sous l’Empire ; né dans le pays Messin. — Il était, sous la Restauration, retiré à Presles (Seine-et-Oise), avec sa femme et sa fille ; il n’avait que six cents francs de pension. Voisin de Moreau, régisseur de la terre appartenant au comte de Sérizy, il eut à se plaindre des procédés de

  1. Le blason des Restaud était : de gueules à la traverse d’argent accompagnée de quatre écussons d’or chargés chacun d’une croix de sable.