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et boulevard du Mont-Parnasse, où le baron Bourlac demeurait avec sa fille et son petit-fils. En 1840, les Barbet, véritables usuriers, vendaient des créances à la maison Cérizet et Cie. La même année, un Barbet occupait, dans une maison appartenant à Jérôme Thuillier, rue Saint-Dominique-d’Enfer[1], un appartement au premier étage et une boutique au rez-de-chaussée ; c’était alors « le requin de la librairie ». — Barbet junior, neveu de celui-ci et éditeur passage des Panoramas, mit en vente, à la même époque, une brochure composée par Th. de la Peyrade, mais signée par Thuillier et ayant pour titre : « De l’Impôt et de l’Amortissement » (Un Grand Homme de province à Paris. — Un Homme d’Affaires. — L’Envers de l’Histoire contemporaine. — Les Petits Bourgeois).

Barbette, femme du grand Cibot, dit Galope-Chopine (Les Chouans). — V. Cibot (Barbette).

Barchou de Penhoën (Auguste-Théodore-Hilaire), né à Morlaix (Finistère), le 28 avril 1801, mort à Saint-Germain-en-Laye le 29 juillet 1855. — Condisciple de Balzac, de Jules Dufaure et de Louis Lambert et son voisin de dortoir au collège de Vendôme, en 1811. Plus tard officier, puis écrivain à hautes vues philosophiques, traducteur de Fichte, interprète et ami de Ballanche. En 1849, il fut envoyé, par ses compatriotes du Finistère, à l’Assemblée législative, où il représenta les idées légitimistes et catholiques. Il protesta contre le coup d’État du 2 décembre 1851 (Voir l’Histoire d’un crime, par Victor Hugo). Enfant, il affectait du pyrrhonisme ; il nia, un moment, les facultés de Louis Lambert, qu’il eut aussi pour condisciple à Vendôme (Louis Lambert).

Bargeton (De), né entre 1761 et 1763. — Arrière-petit-fils d’un jurat de Bordeaux, nommé Mirault, anobli sous Louis XIII et dont le fils, sous Louis XIV, devenu Mirault de Bargeton, fut officier dans les gardes de la porte. Propriétaire d’un hôtel à Angoulême, rue du Minage[2], où il vivait avec sa femme, Marie-Louise-Anaïs de Nègre-

  1. Aujourd’hui, rue Royer-Collard.
  2. Porte encore aujourd’hui ce nom (renseignement donné par M. Albéric Second, angoumoisin, balzacien des plus compétents).