Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/419

Cette page a été validée par deux contributeurs.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

Pauline fut longtemps femme de chambre de Julie d’Aiglemont (La Femme de Trente Ans).

Paulmier, employé au ministère des finances, dans la division de Flamet de la Billardière et le bureau d’Isidore Baudoyer, sous la Restauration. — Paulmier, célibataire, se querellait perpétuellement avec son collègue marié, Chazelles (Les Employés).

Paz (Thaddée), Polonais, descendant d’une illustre famille de Florence, les Pazzi, dont l’un des membres, persécuté, se réfugia en Pologne. — Compatriote, contemporain, ami du comte Adam Mitgislas Laginski, Thaddée Paz, comme lui, combattit pour la patrie, le suivit en exil à Paris, pendant le règne de Louis-Philippe, et accepta, par suite d’une misère dignement portée, les fonctions d’intendant chez le comte. — Paz (on prononçait : Pac, et il prenait volontiers le titre de capitaine) tint admirablement l’hôtel Laginski, mais le quitta, quand, fort épris de Clémentine Laginska, il ne vit plus un suffisant rempart contre sa passion dans une fausse maîtresse affichée, l’écuyère Marguerite Turquet. Le capitaine Thaddée, qui vit marier les Steinbock, feignit seulement de s’éloigner de France et se montra encore devant la comtesse Laginska, durant l’hiver de 1842 : il l’arracha à Rusticoli de la Palférine, qui allait l’enlever (La Fausse Maîtresse. — La Cousine Bette).

Péchina (La), surnom de Geneviève Niseron.

Pederotti (Il signor), père de madame Maurice de l’Hostal. — Il fut banquier à Gênes, dota sa fille unique d’un million, la maria au consul français, et laissa en mourant, six mois après (janvier 1831), une fortune évaluée à deux millions et gagnée dans le commerce des blés. Pederotti avait été fait comte par le roi de Sardaigne ; comme il n’avait pas de postérité masculine, le titre s’éteignit avec lui (Honorine).

Pelletier, l’un des administrés de Benassis, dans l’Isère, mourut en 1829 et fut enterré le même jour que le dernier des « crétins » conservés par la superstition de la commune. Pelletier laissait une