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Birotteau). Associé de Werbrust, il fit l’escompte avec autant d’habileté que Gobseck et que Bidault, et put servir ainsi Lucien de Rubempré (Gobseck. — Illusions perdues). Avec M. Werbrust aussi, Palma tenait la mousseline, le calicot, la toile peinte, 5, rue du Sentier, à l’époque où Maximilien Longueville fréquentait chez les Fontaine (Le Bal de Sceaux).

Pamiers (Vidame de), « oracle du faubourg Saint-Germain sous la Restauration », fut du conseil de famille devant lequel parut sa petite-nièce, Antoinette de Langeais, qui s’était compromise à la porte de Montriveau (Histoire des Treize : la Duchesse de Langeais). Ex-commandeur de l’Ordre de Malte, figure du XVIIIe siècle au commencement du XIXe, ami très intime et fort ancien de la baronne de Maulincour, Pamiers éleva le jeune baron Auguste de Maulincour, qu’il défendit de son mieux contre la haine de Bourignard (Histoire des Treize : Ferragus, chef des Dévorants). Jadis en relations avec le marquis d’Esgrignon, le vidame présenta le vicomte d’Esgrignon (Victurnien) à Diane de Maufrigneuse : une liaison intime s’ensuivit entre le jeune homme et la future princesse de Cadignan (Le Cabinet des Antiques).

Pannier, commerçant et banquier, depuis 1794 ; trésorier des « brigands » ; impliqué dans l’affaire des chauffeurs de Mortagne, en 1809. — Condamné à vingt ans de travaux forcés, ainsi que Chaussard et Vauthier, Pannier fut marqué, et envoyé au bagne. Nommé sous Louis XVIII lieutenant-général, il gouverna un château de la couronne et mourut sans enfants[1] (L’Envers de l’Histoire contemporaine).

Paolo (Le père), vieux moine franciscain du couvent de Santo-Antonio (l’un des monastères les plus célèbres de Rio-de-Janeiro). — Confesseur de Luigia, il était toujours présent aux séances pendant lesquelles, en 1842, Sallenauve, redevenu artiste, fit le buste de la chanteuse (La Famille Beauvisage).

Paradis, né en 1830 ; « tigre » de Maxime de Trailles ; effronté, intelligent ; parcourait, avec son maître, l’arrondissement d’Arcis-sur-Aube, au printemps de 1839 pendant la période électorale, et

  1. Note Wikisource. — Selon cette page de L’Envers de l’Histoire contemporaine, c’est Boislaurier et non Pannier, « mort de chagrin au bagne », qui fut nommé lieutenant-général et qui gouverna un château de la couronne.