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P

Paccard, forçat libéré, sous la dépendance de Jacques Collin ; voleur et ivrogne fieffé. — Amant de Prudence Servien et, en même temps qu’elle, placé comme valet de pied chez Esther van Gobseck ; domicilié, en 1829, rue de Provence[1], chez un carrossier ; déroba les sept cent cinquante mille francs de la succession Jean-Esther van Gobseck ; et fut obligé d’en restituer sept cent trente mille (Splendeurs et Misères des Courtisanes). Il finit par épouser mademoiselle Servien, qui, sous Louis-Philippe, l’aidait avec Jacques Collin, à soustraire chez Bricheteau, retiré à Ville-d’Avray, une cassette renfermant le secret de la naissance de Sallenauve (La Famille Beauvisage).

Paccard (Mademoiselle), sœur du précédent, était sous la dépendance de Jacqueline Collin (La Dernière Incarnation de Vautrin).

Paddy. — V. Toby.

Palma, banquier à Paris, faubourg Poissonnière, eut, durant les deux régimes de la Restauration et de Juillet, un grand renom comme financier. « Il était le conseiller intime de la maison Keller. » Le parfumeur Birotteau, embarrassé dans ses affaires, implora vainement du secours auprès de lui (La Maison Nucingen. — César

  1. Voie aujourd’hui augmentée de l’ancienne rue Saint-Nicolas.