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La Pouraille, surnom habituel de Dannepont.

Larabit (Docteur) fut, en 1843, l’un des trois médecins consultants appelés auprès d’Adeline Hulot (La Cousine Bette).

Laravine, cité, en 1829, par le prince de Cadignan, grand veneur, pour ce propos : « Tout ce qui ne sent pas le chenil infecte » (Modeste Mignon).

Laravinière, aubergiste ou cabaretier dans l’Ouest de la France, logeait les « brigands » armés pour la cause royaliste sous le premier Empire. — Il fut condamné à cinq ans de reclusion vers 1809, et sans doute par Bourlac ou Mergi (L’Envers de l’Histoire contemporaine).

Larchevêque, pseudonyme de Jacques Bricheteau en 1840 (La Famille Beauvisage).

Lardot (Madame), née en 1771, habitait Alençon[1], en 1816, y exerçait le métier de blanchisseuse, y logeait Grévin, son parent, et le chevalier de Valois. — Elle comptait, au nombre de ses ouvrières, Césarine et Suzanne, qui devint madame Théodore Gaillard (La Vieille Fille).

Laroche, né, en 1763, à Blangy (Bourgogne), était, en 1823, un vieil ouvrier vigneron et poursuivait d’une haine sourde et froide les riches, particulièrement les Montcornet, châtelains des Aigues (Les Paysans).

La Roche (Sébastien de), né au commencement du XIXe siècle ; probablement fils d’un modeste employé retraité du Trésor. — À Paris, en décembre 1824, pauvre, capable et zélé, il se trouvait surnuméraire au ministère des finances, dans le bureau de Xavier Rabourdin. Il habitait avec sa mère (veuve alors), en plein Marais, la rue du Roi-Doré. M. et madame Rabourdin l’accueillaient et le protégeaient. M. de la Roche leur témoigna sa vive reconnaissance par la copie

  1. Rue du Cours, qui porte encore aujourd’hui ce nom.