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K

Katt, Flamande, nourrice de Lydie de la Peyrade, ne la quitta presque jamais. — Elle la servait à Paris dans la rue des Moineaux[1] vers 1829 ; la gardait encore, folle, rue Honoré-Chevalier, en 1840 (Splendeurs et Misères des Courtisanes. — Les Petits Bourgeois).

Keller (François) fut un des grands et riches banquiers de Paris, pendant une période qui va peut-être de 1809 à 1839. — Comme tel, il figurait, sous l’Empire, au mois de novembre de l’année 1809, parmi les invités d’une fête fastueuse, donnée par le comte Malin de Gondreville, et y rencontrait Isemberg, Montcornet, mesdames de Lansac, de Vaudemont, société mélangée de vieille aristocratie et d’illustrations impériales. À cette époque, d’ailleurs, François Keller faisait partie de la famille de Malin de Gondreville, dont il avait épousé une des filles. Ce mariage, qui le faisait beau-frère du maréchal de Carigliano, lui assurait, en même temps, la députation, qu’il obtint dès 1816 et conserva jusqu’en 1836. Les électeurs de l’arrondissement d’Arcis-sur-Aube lui maintinrent le siège législatif pendant cette longue période. François Keller eut, de son mariage avec mademoiselle de Gondreville, un fils, Charles, mort avant ses parents, dans le printemps de 1839. Député, François Keller devint l’un des plus célèbres orateurs du centre gauche. Il brillait au milieu

  1. Rue que la création de l’avenue de l’Opéra fit disparaître.