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Joséphine, femme de chambre de madame Jules Desmarets, à Paris, en 1820, rue Ménars (Histoire des Treize : Ferragus, chef des Dévorants).

Joséphine, domestique des Thuillier, à Paris, en 1840 (Les Petits Bourgeois).

Josette, cuisinière chez Balthazar Claës (de Douai) ; très attachée à mesdames Joséphine, Marguerite et Félicie Claës. — Elle mourut vers la fin de la Restauration (La Recherche de l’Absolu).

Josette, vieille gouvernante de maître Mathias, à Bordeaux, sous la Restauration ; elle accompagnait son maître, quand celui-ci embarqua Paul de Manerville émigrant (Le Contrat de Mariage).

Josette, en 1816, et sans doute antérieurement, femme de chambre de Victoire-Rose Cormon (d’Alençon). — Elle épousa Jacquelin, quand leur maîtresse commune devint madame du Bousquier (La Vieille Fille).

Josette, femme de chambre de Diane de Maufrigneuse, en mai 1830 (La Dernière Incarnation de Vautrin).

Judici (Atala), née vers 1829, d’origine lombarde, eut un aïeul paternel, riche fumiste parisien du premier Empire, patron de Joseph, mort en 1819. — Mademoiselle Judici, loin de jouir de cette fortune, que dissipa son père, dans le courant de l’année 1844, fut livrée, dit-on, par sa mère, à Hector Hulot, pour quinze mille francs. Alors elle s’éloigna de sa famille, qui habitait la rue de Charonne, et vécut maritalement avec son entreteneur, devenu écrivain public, passage du Soleil (aujourd’hui galerie de Cherbourg). La jolie Atala fut obligée de quitter Hulot, quand Adeline le retrouva. Madame Hulot promit de la doter et de lui faire épouser le fils aîné de Joseph. À Paris, mademoiselle Judici était quelquefois désignée Judix, corruption française du nom italien (La Cousine Bette).

Judith. — V. Genestas (madame).