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alliance, la fortune des deux maisons de Grandlieu et obtint le titre ducal (Splendeurs et Misères des Courtisanes. — Gobseck).

Grandlieu (Vicomtesse Juste de), née, vers 1820, Grandlieu (Marie-Athénaïs de), dernière fille du duc et de la duchesse Ferdinand de Grandlieu, épousée par son cousin, le vicomte Juste de Grandlieu. — Elle recevait, à Paris, dans les premières années du régime de Juillet, une jeune mariée comme elle, madame Félix de Vandenesse, alors en coquetterie réglée avec Raoul Nathan (Splendeurs et Misères des Courtisanes. — Gobseck. — Une Fille d’Ève).

Granet, en 1818, adjoint au maire du IIe arrondissement de Paris (Athanase Flamet de la Billardière), fut, ainsi que sa très laide femme, invité au fameux bal donné par son collègue municipal, César Birotteau, le dimanche 17 décembre de la même année (César Birotteau).

Granet, un des hommes influents de Besançon, sous Louis-Philippe. — En reconnaissance d’un service rendu par Albert Savarus, il devait proposer, comme candidat à la députation, cette victime de Rosalie de Watteville (Albert Savarus).

Granson (Madame), pauvre veuve d’un lieutenant-colonel d’artillerie, tué à Iéna, et dont elle eut un fils, Athanase. — Dès 1816, elle habitait, 8, rue du Bercail[1], à Alençon, où la bienveillance d’une parente éloignée, madame du Bousquier, lui confia la trésorerie d’une société maternelle locale contre l’infanticide et la mit en relations, dans des circonstances tout à fait particulières, avec celle qui devint madame Théodore Gaillard (La Vieille Fille).

Granson (Athanase), fils de la précédente, né en 1793, chétif employé de la mairie d’Alençon pour les actes de l’état civil, espèce de poète, libéral et rempli d’une légitime ambition ; las de la misère et plein de grandioses conceptions. — Il aima, dès avant 1816,

  1. La rue du Bercail, toujours ainsi dénommée, est située en face de l’église Notre-Dame et prolonge la rue du Cygne.