Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/223

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

savoir », danseuses, actrices, agent de police, peintre, tireuse de cartes, marchande à la toilette, chapelier, coiffeur, pédicure, concierge, usurier, hommes politiques. Grâce à ses deux cicerones, Gazonal gagna son procès et retourna dans sa province, après avoir eu, sans bourse délier, contre son opinion première, les bonnes grâces de Jenny Cadine, la fameuse rivale de Déjazet (Les Comédiens sans le savoir).

Gendrin, dessinateur, locataire de M. Molineux, cour Batave[1], en 1818. — Suivant son propriétaire, cet artiste, homme profondément immoral, qui dessinait des caricatures contre le gouvernement, rentrait chez lui avec des femmes de mauvaise vie et rendait l’escalier impraticable. Il avait « fait des infamies dignes de Marat » et s’obstinait à rester, sans payer, dans son appartement vide (César Birotteau).

Gendrin, beau-frère de Gaubertin, le régisseur des Aigues. — Il avait épousé, comme lui, l’une des deux filles du conventionnel Mouchon ; autrefois avocat, puis longtemps juge au tribunal de première instance de la Ville-aux-Fayes, il en était devenu le président, par la protection du comte de Soulanges, sous la Restauration (Les Paysans).

Gendrin, conseiller à la cour d’un chef-lieu de département en Bourgogne, parent éloigné du président Gendrin, de la Ville-aux-Fayes, contribua, par sa protection, à faire nommer, en 1817, Sibilet régisseur des propriétés du général de Montcornet aux Aigues, en remplacement de Gaubertin, chassé (Les Paysans).

Gendrin, fils unique du président du tribunal de la Ville-aux-Fayes ; conservateur des hypothèques, dans cette sous-préfecture, en 1823 (Les Paysans).

Gendrin-Wattebled (ou Vatebled), né vers 1733. — Garde général des eaux et forêts, à Soulanges (Bourgogne), depuis le règne de Louis XV ; il était encore en fonctions en 1823. Nonagénaire, il

  1. La rue Berger actuelle occupe une partie de l’emplacement de la cour Batave.