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fièvre typhoïde, en 1836. — Ami du sculpteur Dorlange, à qui il raconta l’histoire de Zambinella, la mort de Sarrasine et le mariage du comte de Lanty ; Desroziers donnait des leçons d’harmonie à Marianina, fille du comte. Le musicien engagea son ami, momentanément en grand besoin d’argent, à entreprendre une copie d’une statue d’Adonis, qui reproduisait les traits de Zambinella, et il fit acheter cette copie par M. de Lanty (Le Député d’Arcis).

Desroziers, imprimeur à Moulins (département de l’Allier). — Après 1830, il imprima, en un petit volume in-18, les œuvres de « Jan Diaz, fils d’un prisonnier espagnol, et né en 1807, à Bourges ». Ce volume était précédé d’une notice sur Jan Diaz par M. de Clagny. Il contenait une élégie : Tristesse ; deux poèmes : Paquita la Sévillane et le Chêne de la messe ; trois sonnets, une nouvelle intitulée : Carola, etc. (La Muse du Département).

Destourny. — V. Estourny (d’).

Dey (Comtesse de), née vers 1755. — Veuve d’un lieutenant général, retirée à Carentan (département de la Manche), elle y mourut subitement, d’une grande émotion maternelle, en novembre 1793 (Le Réquisitionnaire).

Dey (Auguste, comte de), fils unique de madame de Dey. — À dix-huit ans, nommé lieutenant de dragons, il avait obéi au point d’honneur, en suivant les princes dans l’émigration. Il était adoré de sa mère, qui était restée en France pour lui conserver une fortune. Il avait fait partie de l’expédition de Granville ; prisonnier à la suite de cette affaire, il écrivait à madame de Dey qu’il se présenterait chez elle, sous trois jours, déguisé, après s’être évadé. Mais il fut fusillé dans le Morbihan, au moment précis où sa mère mourait du saisissement d’avoir reçu, pour son fils, le réquisitionnaire Julien Jussieu (Le Réquisitionnaire).

Diard (Pierre-François), né aux environs de Nice, fils d’un prévôt des marchands, quartier-maître du 6e  de ligne, en 1808, puis chef de bataillon dans la garde impériale ; retraité avec ce dernier grade, à la suite d’une blessure assez grave reçue en Allemagne ;