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lier à Cardot père, en quittant l’appartement de la rue de Vendôme, et, pour n’en pas changer la destination, il y avait installé Florentine. Coralie était la rivale de madame Perrin (créatrice de Fanchon la Vielleuse) et de mademoiselle Fleuriet (créatrice de Michel et Christine[1]), auxquelles elle ressemblait et dont le sort devait être le sien. Le service mortuaire de Coralie, se fit à midi, dans la petite église Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, en présence du Cénacle (moins Michel Chrestien), de Bérénice, de mademoiselle des Touches, de deux comparses du Gymnase, de l’habilleuse de l’actrice et de Camusot, qui promit d’acheter un terrain à perpétuité au Père-Lachaise (Un Début dans la Vie. — Illusions perdues. — La Rabouilleuse).

Corbigny (De), préfet de Loir-et-Cher, en 1811. Ami de madame de Staël, qui le chargea de placer, à ses frais, Louis Lambert au collège de Vendôme, il mourut probablement en 1812 (Louis Lambert).

Corbinet, notaire à Soulanges (Bourgogne), en 1823 et, auparavant, ancien patron de Sibilet. — Les marchands de bois Gravelot étaient de ses clients. Chargé de la vente des Aigues, lorsque le général de Montcornet se lassa de la difficile exploitation de sa propriété. Désigné, une fois, sous le nom de Corbineau (Les Paysans).

Corbinet, juge au tribunal de la Ville-aux-Fayes, en 1823 ; fils du notaire Corbinet. Il appartenait, corps et âme, au tout-puissant maire de la ville, Gaubertin (Les Paysans).

Corbinet, ancien capitaine, directeur de la poste aux lettres à la Ville-aux-Fayes, en 1823 ; frère du notaire Corbinet ; la dernière fille de Sibilet, le greffier, âgée de seize ans, lui était fiancée (Les Paysans).

Corde-à-Puits, surnom d’un rapin de l’atelier de Chaudet, sous l’Empire (La Rabouilleuse).

Corentin, né à Vendôme en 1777 ; agent de police plein de génie, élève de Peyrade, comme Louis David le fut de Vien. — Favori de

  1. Dont un des auteurs, M. Dupin, vit encore.