Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/130

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

madame de Cinq-Cygne, sur l’invitation de l’archevêque de Paris, consentit à faire une visite à la princesse de Cadignan, amendée (Les Secrets de la Princesse de Cadignan). En 1836, madame de Cinq-Cygne fréquentait madame de la Chanterie (L’Envers de l’Histoire contemporaine). Sous la Restauration, et principalement sous Charles X, madame de Cinq-Cygne exerçait, dans le département de l’Aube, une sorte de royauté, que le comte de Gondreville balançait au moyen de ses alliances et par les libéraux du pays. Quelque temps après la mort de Louis XVIII, elle fit nommer François Michu président du tribunal d’Arcis (Le Député d’Arcis).

Cinq-Cygne (Jules de), l’unique frère de Laurence de Cinq-Cygne. — Il émigra au commencement de la Révolution et mourut, à Mayence, pour la cause royaliste (Une Ténébreuse Affaire).

Cinq-Cygne (Paul de), fils de Laurence de Cinq-Cygne, et d’Adrien d’Hauteserre, devint marquis après la mort de son père (Une Ténébreuse Affaire).

Cinq-Cygne (Berthe de). — V. Maufrigneuse (madame Georges de).

Ciprey, de Provins (Seine-et-Marne). — Neveu de la grand’mère maternelle de Pierrette Lorrain ; il fit partie du conseil de famille assemblé, en 1828, pour décider si la jeune fille resterait sous la tutelle de Denis Rogron ; ce conseil remplaça Rogron par le notaire Auffray et nomma Ciprey subrogé-tuteur (Pierrette).

Claës-Molina (Balthazar), comte de Nourho ; né à Douai[1] en 1761, mort dans la même ville en 1832 ; issu d’une célèbre famille de tisserands flamands, alliée, sous Philippe II, à une très noble famille espagnole. — Il épousa, en 1795, Joséphine de Temninck, de Bruxelles, et vécut avec elle heureux jusqu’en 1809, époque à laquelle un officier polonais, Adam de Wierzchownia,

  1. Le pays a gardé les aspects, les coutumes et les mœurs chers à Balthazar Claës-Molina : on fête Gayant ; on passe l’été à Orchies. — Douai possède encore (notamment près de l’église Saint-Pierre), d’anciennes maisons à pignon, ornées de vieilles fenêtres en fer forgé. Le quartier d’Esquerchin, la rue de Paris, la place Saint-Jacques y existent également comme il y a cinquante-quatre ans.