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Chevrel, riche banquier, à Paris, tout au commencement du xixe siècle. — Il était sans doute frère et beau-frère des précédents et eut une fille qui épousa maître Roguin (La Maison du Chat qui pelote).

Chiavari (Prince de), frère du duc de Vissembourg, fils du maréchal Vernon (Béatrix).

Chiffreville (M. et madame) tenaient, à Paris, sous la Restauration, une maison de droguerie et de produits chimiques, en pleine prospérité, avec MM. Protez et Cochin pour associés. — Cette maison était en fréquentes relations commerciales avec la Reine des Roses, tenue par César Birotteau ; elle fournissait également Balthazar Claës (César Birotteau. — La Recherche de l’Absolu).

Chigi (Prince), grand seigneur romain, en 1758. — Il se vantait d’avoir « fait un soprano de Zambinella » et révélait à Sarrasine que cet être n’était pas une femme (Sarrasine).

Chissé (Madame de), grand’tante de M. du Bruel ; vieille provinciale avare, chez qui l’ex-danseuse Tullia, devenue madame du Bruel, fut heureuse de passer un été, en se livrant assez hypocritement aux austérités de la religion (Un Prince de la Bohème).

Chocardelle (Mademoiselle), connue sous le nom d’Antonia, courtisane parisienne, pendant le règne de Louis-Philippe ; née en 1814. — Maxime de Trailles la déclarait une femme d’esprit : « C’est mon élève, d’ailleurs, » disait-il. Vers 1834 (elle demeurait rue du Helder, à cette époque), elle fut pendant quinze jours la maîtresse de M. de la Palférine, qui lui réclama sa brosse à dents par une lettre restée célèbre (Béatrix. — Un Prince de la Bohème). Elle tint, un moment, rue Coquenard[1], un cabinet de lecture que lui avait donné M. de Trailles. Suivant Marguerite Turquet, elle avait autrefois « bien rincé le petit d’Esgrignon » (Un Homme d’Affaires). En 1838, elle assistait à une fête d’inauguration dans l’hôtel de Josépha Mirah, rue de la Ville-l’Évêque (La Cousine Bette). En 1839, elle vint à Arcis-sur-Aube, avec son amant, Maxime de Trailles, qu’elle seconda

  1. Rue Lamartine, depuis 1848.