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par César Birotteau, le 17 décembre 1818 (César Birotteau).

Cardot, fils aîné du précédent ; notaire à Paris, successeur de Sorbier ; né en 1794 ; marié à une demoiselle Chiffreville, d’une famille célèbre dans les produits chimiques. — Il eut de sa femme trois enfants : un fils, l’aîné, qui, en 1836, était quatrième clerc, chez son père et devait lui succéder, mais rêvait la gloire littéraire ; Félicie, qui épousa Berthier ; une autre fille, née en 1824. Le notaire Cardot entretenait Malaga, au temps de Louis-Philippe (La Muse du Département. — Un Homme d’Affaires. — Le Cabinet des Antiques). En 1839, il fut chargé de liquider la succession de Marie Gaston (Le Comte de Sallenauve). Il était le notaire de Pierre Grassou, qui lui portait, tous les trois mois, ses économies (Pierre Grassou). Notaire également des Thuillier, il avait présenté, dans leur salon de la rue Saint-Dominique d’Enfer[1], en 1840, Godeschal, prétendant à la main de Céleste Colleville. Après avoir demeuré place du Châtelet[2], Cardot devint l’un des locataires de la maison achetée par les Thuillier, près de la Madeleine (Les Petits Bourgeois). En 1844, il était maire et député de Paris (Le Cousin Pons).

Cardot (Madame), née Chiffreville, femme du notaire Cardot ; dévote, femme de bois, « vraie brosse de pénitence ». — Vers 1840, elle demeurait à Paris, avec son mari, place du Châtelet. À la même époque, la notaresse conduisait sa fille, Félicie, rue des Martyrs, chez Étienne Lousteau qu’elle rêvait alors pour gendre, mais que, finalement, elle repoussa, en raison de la vie décousue du journaliste (La Muse du Département).

Cardot (Félicie ou Félicité). — V. Berthier (madame).

Carigliano (Maréchal, duc de), l’un des illustres soldats de l’Empire, mari d’une demoiselle Malin de Gondreville, qu’il adorait, qui le trompait, à laquelle il obéissait et dont il avait peur (La Maison du Chat qui pelote). En 1819, le maréchal de Cari-

  1. Aujourd’hui, rue Royer-Collard.
  2. Depuis plus d’un quart de siècle, modifiée profondément.