Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Je tire de l’eau pour Véronique.
CHAPITRE XXIV
Où Ambroise et Emmanuel font plusieurs métiers.
« Hé ! vous la-bas ! est-ce que c’est par ici la maison de la Tessier ? »
Le personnage ainsi interpellé leva la tête, arrêta la corde du puits, qu’il tirait en ce moment, et regarda à qui il avait affaire.
« Tiens ! monsieur Emmanuel ! C’est ici ; entrez, la porte est ouverte. Mais la Tessier n’y est pas, ni Véronique non plus.
— Et tu y es, toi, Ambroise ? Qu’est-ce que tu y fais donc ?
— Je tire de l’eau pour Véronique ; elle a des salades à arroser, du linge à laver, je vais lui remplir son timbre, ce sera toujours autant de moins à faire.
— C’est une bonne idée. Attends-moi. Je vais t’aider. Dis donc, si nous lui arrosions ses salades.
— Oui, quand l’eau sera un peu chauffée au soleil.