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le violoneux de la sapinière.

— Je ne sais pas encore ; mais il y a beaucoup de gens qui savent lire : ainsi il faut croire que ce n’est pas si difficile que de jouer du violon. Ne t’inquiète donc pas et étudie tes airs ; je t’aiderai. Tu sais bien que je t’ai promis de t’aimer ; j’ai bien empêché les méchants gars de casser ton violon, l’autre jour.

— Tu es bonne ! dit Ambroise en soupirant. Allons, je vais tâcher de me consoler, et nous chercherons ensemble quelqu’un pour nous apprendre à lire. »