Page:Colmance - Le Vieillard, paru dans Le Républicain lyrique, mars 1848.djvu/3

Cette page a été validée par deux contributeurs.

LE VIEILLARD.


Air : Chasseur, épargne l’hirondelle (Clodomir).


Hâtez-vous, vieillard, il est l’heure,
Le soleil baisse à l’horizon,
Pour regagner votre demeure,
Suivez ce sentier de gazon.
Mais vos yeux affaiblis par l’âge,
En trouveront-ils le chemin ? (bis.)
Je vais vous conduire au village,
Vieillard, donnez-moi votre main. (bis.)

J’aperçois au loin la fontaine
Qui nous rafraîchit en été,
Puis le vieil orme de la plaine,
Qu’autrefois vous avez planté.
Grâce à vous, son feuillage sombre,
Couvrant un berceau de jasmin,
Au voyageur prête son ombre,
Vieillard, etc.