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LES
CONTES NOIRS,
OU LES
FRAYEURS POPULAIRES ;
LE SORCIER AGRIPPA.
Agrippa avait toujours désiré d’apprendre la magie. Il s’était donné toutes les peines du monde pour obliger le diable à se montrer à lui, sans
qu’il eût encore daigné lui laisser voir sa face. Apparemment qu’il voulait
éprouver sa constance ; car on sait qu’ordinairement il ne se fait pas long-temps prier.
Un soir que ce grand homme s’était égaré, en songeant aux puissances in-
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